du 28 février 2008 |
VIE PROFESSIONNELLE |
INTERDICTION DE FUMER
Le Synhorcat reçu par Roselyne Bachelot
Didier Chenet, Roselyne Bachelot et Michel Bessières. |
Didier
Chenet a qualifié cette rencontre de "très intéressante".
La ministre de la Santé est "directe, concrète et maîtrise parfaitement
ses dossiers. Elle est aussi soucieuse de défendre nos professions", s'est
félicité le président du Synhorcat, peu après l'entrevue qui
s'est déroulée vendredi 22 février en présence de Michel
Bessières, président de la section cafés, bars, brasseries du
syndicat. Plusieurs sujets ont été abordés, dont, en tête,
l'interdiction de fumer. "Roselyne Bachelot nous a précisé que
le président de la République lui avait confirmé qu'il n'y aurait
ni révision du décret ni aménagement qui pourrait prendre en compte
la densité de la population du lieu où se situe l'établissement,
comme cela avait été évoqué, notamment pour les zones rurales.
Cette mesure antitabac relève d'un principe de santé publique et ne va
pas bouger." Sur les "éventuelles mesures d'accompagnement destinées
aux établissements subissant des baisses de chiffre d'affaires", la ministre
de la Santé a renvoyé la balle dans le camp de Bercy. "Le Synhorcat
a d'ores et déjà sollicité ce ministère sur ce point",
souligne Didier Chenet. Autre demande du syndicat : obtenir du ministère de
la Santé une définition précise des terrasses sur lesquelles il est
possible de fumer. "Roselyne Bachelot nous a donné une réponse claire,
qui sera suivie d'une circulaire officielle." Ainsi, "pour donner lieu à
une autorisation d'y fumer, une terrasse doit être soit close des trois côtés
mais sans toit ni auvent, soit intégralement ouverte en façade 'frontale'
si elle dispose d'un toit ou d'un auvent (dans ce cas, des fermetures latérales
sont possibles)". Au chapitre de l'alcoolisation des jeunes, Roselyne Bachelot
admet que les dérives ne viennent pas du secteur, malgré quelques canards
boiteux. "Elle est conscience que la profession n'est pas responsable de ce phénomène.
Elle nous a d'ailleurs félicités sur la mise en place du permis d'exploitation
qui est bien la preuve que notre profession sait se prendre en main", termine
le chef de file de la rue Gramont.
Sylvie
Soubes zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3070 Hebdo 28 février 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE