Selon une étude réalisée le 14 juin dernier auprès de 422 professionnels des CHR, les grèves ont été les événements qui les ont le plus touchés (57 % des établissements impactés, avec 96 % déclarant une chute de fréquentation et 16 % constatant une baisse du panier moyen). Suivent les pénuries d'essence - qui ont frappé 44 % des établissements interrogés (53 % observant une baisse de fréquentation et 41 % des annulations de réservation) - et les intempéries et inondations, qui ont touché plus d'un tiers des professionnels (36 %, majoritairement dans le Nord-Ouest et l'Île-de-France).
L'Euro 2016, qui a débuté le 10 juin, n'a pas compensé la mauvaise perception du début du mois de juin, au contraire. La compétition a même été perçue comme ayant eu des conséquences négatives pour 30 % des personnes interrogées, 72 % estimant avoir subi des baisses de fréquentation dues à l'Euro (jusqu'à 83 % dans les hôtels avec restaurant) et 10 % des baisses d'activité (15 % pour la restauration à table).
Du côté des consommateurs, sur 302 répondants, 154 (51 %) ont estimé avoir été pénalisés par les divers événements survenus fin mai et début juin. Les intempéries ont touché 12 % des sondés, les grèves (pénuries et problèmes de transports inclus) en ont affecté 24 %, et 15 % estiment avoir dû subir à la fois les intempéries et les grèves. Parmi ces clients, 28 % disent avoir dû réduire leur nombre de visites au restaurant et autant affirment avoir dépensé moins pour leurs repas au restaurant. Enfin, les clients ont été nombreux à devoir annuler leurs séjours d'affaires (14 %) ou touristiques (19 %).