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Happy hours : l'atout de la très haute rentabilité

Gestion et marketing - mardi 22 mai 2018 10:15
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Paris (75) Plutôt attractives par les tarifs pratiqués, les happy hours peuvent booster le chiffre d'affaires d'un établissement. Démonstration de Bernard Boutboul, à la tête du cabinet Gira Conseil.




'Le bon créneau horaire des happy hours : 17 heures - 20 heures', recommande Bernard Boutboul.
© Bruno Comtesse
'Le bon créneau horaire des happy hours : 17 heures - 20 heures', recommande Bernard Boutboul.

"Les happy hours sont un excellent moment de consommation", reconnaît Bernard Boutboul. Si bien que le fondateur et directeur du cabinet Gira Conseil incite et invite les patrons de cafés, bars, brasseries à développer ce "moment de convivialité, véritable sas entre vie professionnelle et vie privée". Que l'on vienne à deux ou à plusieurs, c'est généralement pour boire des boissons alcoolisées, "que l'on peut coupler avec des planches de charcuteries et de fromages", suggère le consultant. "Car, explique-t-il, bien souvent on ne dîne pas après." Il compare d'ailleurs les happy hours à des "apéritifs dinatoires". Et ça marche auprès de la clientèle, "à condition de le faire savoir", reprend Bernard Boutboul : sur une ardoise, sur le Web, les réseaux sociaux, par le biais de flyers… tout est bon pour informer la clientèle.

Quant aux bons créneaux horaires, le patron de Gira Conseil recommande celui de 17 heures - 20 heures. Toutefois, cela dépend des villes, de leur taille et de la saison. "À Paris, dit-il, mieux vaut ne pas prolonger trop tard les happy hours, afin de ne pas empiéter sur le dîner : de 17 heures à 19 heures, c'est bien. Reste que si l'on dispose d'un espace entièrement dédié à ces heures joyeuses, "on peut pousser un peu plus tard, en proposant un apéritif dînatoire". Enfin, avec le retour des beaux jours et le déploiement des terrasses, "il ne faut pas hésiter à mettre à sa carte des planches à partager, pour prolonger ces happy hours", conclut le consultant. Bernard Boutboul rappelle que le concept engendre "beaucoup de chiffre d'affaires à très haute rentabilité". Surtout l'été, "où les consommateurs sont prêts à payer certaines sommes pour passer un moment en terrasse".


Anne Eveillard
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