L'hôtel Novotel Montparnasse devient pour un mois l'attraction du moment, pas seulement pour la vue sublime sur la tour Eiffel depuis le 7e étage mais grâce à l'ouverture de la chambre familiale futuriste, 3120 MINO, ouverte à la réservation du 14 novembre au 14 février 2012. Elle est dédiée à tous ceux qui ne veulent surtout pas "se sentir comme à la maison" mais au contraire être surpris et partager une 'expérience du futur' en famille.
"Avec l'arrivée de Denis Hennequin, à la tête du groupe, nous avons voulu créer un esprit de rupture", déclare Grégoire Champetier, directeur général marketing Accor. "Nous voulons apporter de la modernité dans nos marques en créant des lieux de découvertes, à la fois sensorielle et émotionnelle. Tous les espaces de toutes les marques seront revisités selon ces codes, qu'il s'agisse des espaces collectifs, de la restauration, des salles de réunion, des spas, des salles de bains ou de fitness. Ainsi, après la transformation du segment économique, la marque Novotel, emblématique du groupe, porte le changement. Ici, c'est une chambre famille, l'un des thèmes chers à ce réseau qui y est présenté, mais dans un style revisité, et transfiguré.
Deux espaces distincts
Dans la chambre Novotel 3120 tout a été poussé à l'extrême pour que le client puisse entrer dans la dimension du tout numérique, une réalisation rendue possible grâce au partenariat entre Accor et Microsoft. "Nous avons concentré ce que l'on pouvait faire de mieux pour une chambre éphémère", déclare Éric Boustouller, président de Microsoft France, et vice-président de Microsoft International.
La chambre a conservé deux espaces bien distincts, l'espace repos ou espace adulte, et l'espace loisirs ou espace enfants. Chacun d'entre eux est équipé d'une console X Box 360 et de son expérience Kinect (terme qui désigne les jeux qui se jouent non pas avec des manettes, mais grâce aux mouvements du corps du joueur). Mais, sur le fond, elles sont très différentes. Dans l'espace adultes, le lit escamotable est le seul élément de mobilier, le reste étant composé de modules blancs qui se moulent sur les objets ou épousent leurs formes. Une fois que le lit est replié, les clients ont la possibilité de jouer devant l'écran géant, qui prend quasiment tout le mur de la chambre. Dans un coin près de la fenêtre, une 'capsule cocoon' a été aménagée pour deux, près de la fenêtre, avec un écran qui permet encore de jouer sur la X Box.
Un miroir pour écouter de la musique et lire
Du coté des enfants, un tapis de jeu en mousse épaisse tient lieu de moquette et qui permet d'assourdir les bruits occasionnés lors des jeux Kinect. Quand on souhaite dormir, on déplie la couette qui se roule ou se déroule à volonté. Une petite table 'Surface' interactive permet de jouer, d'étudier, d'aller sur le web, d'envoyer des mails uniquement en faisant bouger les images sur l'écran tactile, "mais c'est aussi une vraie table où on peut même manger", déclare Grégoire Champetier. Sur le mur, un miroir interactif Sensorit, des actualités défilent, sous forme de textes et de graphiques. Par un seul geste de la main, on peut allumer la radio, changer de fréquence, augmenter ou réduire le son. Une application permet aussi de jouer avec un avatar qui reproduit les mouvements de son corps.
Dans les salles de bains et les toilettes, l'attention a été portée sur un jeu de lampes multicolores. Toutefois, ces espaces restent encore traditionnels : "Intégrer du digital dans les salles de bains reste encore assez compliqué et très cher", explique l'un des nombreux animateurs chargés de présenter la chambre 3120 MINO.
"Apporter de la fraîcheur, surprendre, rêver libérer les énergies, cela commence par la recomposition des volumes, ce qui implique de sortir du cube étouffant, de travailler la lumière, ou encore d'effacer le mobilier qui gêne la circulation", déclare Marcelo Joulia, directeur de l'agence d'architecture Naço que Novotel a sollicitée pour la conception de la chambre 3120, qui résume ainsi les trois thématiques de la chambre : "Multifonction, flexibilité, liberté".
Publié par Évelyne de Bast