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Eatsa, le restaurant déshumanisé

Restauration Snacking - mercredi 30 mars 2016 15:06
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San Francisco (ETATS-UNIS) À mi-chemin entre le restaurant et le distributeur automatique géant, cette jeune enseigne californienne parie sur le bio et les nouvelles technologies.



Capitale de la high-tech et du bio, San Francisco innove avec un tout nouveau concept : Eatsa. L'enseigne, imaginée par un ingénieur, David Friedberg, a mis au rebut les caisses, les serveurs et les cuisines ouvertes. Ici, quasiment tout est automatisé. Le menu est présenté sur un écran plat. Après avoir fait son choix, le client peut passer commande et régler sur son smartphone ou sur les tablettes mises à disposition. Sa sélection est gardée en mémoire, afin de simplifier et accélérer sa prochaine commande. Le reçu est envoyé par e-mail, et en deux minutes à peine, le repas est prêt. Un panneau électronique indique alors le nom du client et le numéro du casier dans lequel il sera livré.

Dans cet établissement, le personnel est drastiquement réduit. Certes, des cuisiniers assurent la préparation des plats. Mais ils devraient disparaître à terme et être remplacés par des robots, espère le fondateur. En salle, seul un employé subsiste, afin de donner quelques informations utiles aux consommateurs ou débarrasser les tables.

Quinoa à gogo

Au menu, le quinoa est roi. Un choix qui répond aux valeurs du créateur, un végétarien convaincu. "La production de quinoa demande 1/30 de l'énergie nécessitée pour la production de protéines animales. Pour faire simple, le quinoa est meilleur pour nous et la planète", souligne l'enseigne. La graine, déclinée en huit recettes aux inspirations variées (japonaise, mexicaine, méditerranéenne…), est servie dans des bols à un tarif unique : 6,95 $ (6,2 €). Les clients sont invités à personnaliser les recettes, et même à suggérer de nouveaux ingrédients. Guacamole, chips, salade de fruits et boissons viennent compléter cette carte ultra-réduite.

Un avant-goût du restaurant du futur ? En tous les cas, la marque ne perd pas de temps. Lancée en août dernier, elle compte déjà un deuxième point de vente à Los Angeles.

Violaine Brissart
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