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Le Ness Ristorante, l’incorruptible italien

Restauration - lundi 22 décembre 2008 09:40
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Lyon (69) Dans un cadre avant-gardiste tout droit venu de Milan ou de New York, signé Franck Scabello, Le Ness Ristorante de Thierry et Christine Di Litta se veut un lieu décalé avec une cuisine préparée au feu de bois avec de vraies pizzas italiennes.



Christine Di Litta.
Christine Di Litta.

Depuis l’ouverture du Ness en 2001 bouvelard des Brotteaux aujourd’hui en pleine émergence, ses fauteuils de velours ont eu le temps de s’user. D’ailleurs, Christine et Thierry Di Litta, les propriétaires, s’apprêtent à refaire les tapisseries. Mais l’usure n’est que matérielle. Les effets du temps ne se font pas sentir sur la fréquentation du lieu, bâti il y a sept ans dans un style avant-gardiste milano-new-yorkais, aujourd’hui en pleine mouvance lounge. Le Ness n’est que démesure : pas moins de 8 m en hauteur de porte coulissante séparent la première salle du bar, située juste après le sas d’entrée protégé par un lourd rideau. Lumières feutrées, teintes violines et argent, matières veloutées, fresques murales, portraits de stars sérigraphiées et écrans géants plongent le visiteur dans une atmosphère atemporelle et très urbaine. Celle des plus grandes capitales, peut-être…

Le plus grand four à bois de Lyon
Quatorze employés ne sont pas de trop pour cet espace de 575 m² doté de 2 étages, dont l’un consacré à des toilettes proportionnées à la taille du restaurant (“à elles seules, les toilettes en disent long sur un lieu”, déclare Christine), et l’autre servant de refuge cosy aux people en quête d’intimité. 100 couverts à l’intérieur, une quarantaine en terrasse rendue fonctionnelle toute l’année grâce à un système de bâches, une ouverture midi et soir, 7j/7, un ticket moyen de 25 € et des plats à la plancha, des escalopes milanaise gratinées au feu de bois, du poisson (thon, espadon), des gambas préparés dans le plus grand four à bois de la ville, font partie des atouts de ce lieu.
Mais malgré ses apparences de resto branché, le Ness reste simple et compte beaucoup d’habitués. Les propriétaires ont choisi la politique du plat unique et copieux, et celle des prix attractifs, à partir de 12,50 €. Comme dit Christine, “Le Ness ne se raconte pas, il se déguste sans que le porte-monnaie s’emballe”. La pâte à pizza est étalée à la main par des pizzaïolos formés par Thierry Di Litta, d’origine napolitaine. “Ici, c’est surtout une affaire du soir”, précise Christine. Avec une clientèle de personnalités “sans passe-droit” - parce qu’au Ness, tout le monde est logé à la même enseigne, en toute simplicité. Par ailleurs, les amateurs peuvent regarder les matchs de foot sur les écrans plasma géants dans un endroit intime et préservé, sur fond musical (une banque informatique de 25 000 titres assure la programmation). Les plats et pizzas sont à emporter pour ceux qui préfèrent l’ambiance maison. Mais les Di Litta ne s’arrêteront pas là. Une amitié tissée avec un célèbre joueur de foot a débouché sur un projet de taille dans un ancien atelier de mécanique, un établissement de 826 m² à Villeurbanne, à proximité d’un parking de 400 places. Pour ce couple d’indépendants, ce sera une première en matière d’association.

Sonia Delzongle

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