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Remise officielle du titre de maître restaurateur à 20 chefs des cuisineries gourmandes

Restauration - mardi 20 janvier 2009 09:47
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Paris (75) Fin décembre, les cuisineries gourmandes des provinces française ont organisé les premiers Etats généraux des traditions culinaires au ministère de l’agriculture en présence du ministre Michel Barnier et d’Hervé Novelli secrétaire d’Etat au tourisme qui a remis officiellement le titre de maitre restaurateur à 20 chefs des cuisineries gourmandes.



Autour d'Hervé Novelli, sécrétaire d'Etat au tourisme, les chefs des cuisineries gourmandes très fières de présenter la nouvelle plaque qui les distingue comme maître restaurateur
Autour d'Hervé Novelli, sécrétaire d'Etat au tourisme, les chefs des cuisineries gourmandes très fières de présenter la nouvelle plaque qui les distingue comme maître restaurateur

Ces Etats généraux qui se sont déroulés dans les locaux du ministère de l’agriculture sous l’égide du ministère du commerce, des PME et de l’Artisanat et du secrétariat d’Etat à la consommation et au tourisme a     permis ont permis de rassembler tous les acteurs de métiers de bouche. Une dizaine de producteurs étaient à l’honneur et faisaient déguster leurs produits du terroir à un large public.  Journée studieuse aussi pour des restaurateurs, artisans de métiers de bouche, producteurs, enseignants et personnalités publiques appelé à débattre sur la culture culinaire et la transmission du goût et du savoir-faire. Tous ces intervenants étaient réunis pour défendre une seule et même cause : la qualité alimentaire et la valorisation des produits servis dans les restaurants.

Face à la diversité de l’offre, il est indispensable de faire connaître au public mais également aux professionnels des métiers de bouche les démarches qualité mise en place ainsi que les engagements pris afin de mettre en valeur le patrimoine culinaire des régions de France.

C’est le combat mené depuis une trentaine d’année par l’association des Cuisineries gourmandes des provinces françaises conduite par son président Claude Izard. Celle-ci bénéficie d’une certification de services nommé Cuisineries Gourmandes. Leurs principales caractéristiques : des produits frais régionaux cuisinés par un professionnel.  Ce qui leur permet de postuler au titre de maître restaurateur d’autant plus facilement qu’un grand nombre des points de contrôles entre la certification et le titre sont similaires. S’ils sont déjà une trentaine de cuisineries gourmandes à avoir obtenu le titre de maître restaurateur, 20 d’entre eux se sont vus remettre officiellement par Hervé Novelli secrétaire d’Etat au tourisme, la plaque qui officialise leur titre et surtout permettra de faire connaître cette démarche auprès de la clientèle. Titre qui permet de distinguer le réchauffeur du restaurateur et de valoriser les compétences de ce dernier.

La qualité est l’avenir des métiers de bouche
Plus d’une quarantaine de spécialistes se sont retrouvés pour animer les  ateliers de la journée, sur des thèmes fondamentaux dans le contexte économique actuel comme l’attente des consommateurs, la traçabilité, le patrimoine culinaire, la filière des circuits cours,… Pour l’emblématique parrain de cette manifestation, Jean-Pierre Coffe,  « la crise est une chance inespérée pour tous les métiers de bouche. Le consommateur va être obligé d’être économique, écologique. Il va commencer à réfléchir que la pomme régionale est moins chère que la pomme d’Afrique du Sud. Retrouver les produits de saisons à moindre coût. » Sentiment largement partagé par les professionnels dans la salle. Professionnels pour lesquels le salut est dans les produits de saisons, permettant d’avoir des prix compétitifs et de garantir un produit de qualité. Quant à  Bernard Boutboul, consultant de Gira-Sic conseil, même si le temps consacré au repas a été très réduit, cela ne se fait pas au détriment de la qualité. « Ce n’est pas parce que je suis pressé que je veux manger n’importe quoi. On a un consommateur qui est en train de réfléchir sur ce qu’il mange. Consommateur qui a envie de se rapprocher du produit. » Et ce dernier de conclure, « s’il y a 15 ans je m’interrogeais sur le bien fondé de votre association, aujourd’hui je ne m’interroge plus, vous êtes en totale adéquation avec les attentes de la clientèle. »
Pascale Carbillet

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