Actualités
Accueil > Actualités > Restauration

* Michelin 2009 : Deux chefs sous une bonne étoile

Restauration - lundi 20 avril 2009 15:39
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Prenois (21) Huit mois après avoir repris l’Auberge de la Charme, Nicolas Isnard et David Lecomte rendent à l’établissement l’étoile qui la suivait depuis 10 ans.



Quand les deux chefs David Lecomte et Nicolas Isnard se sont installés à Prenois avec leurs épouses respectives, Jessica et Cécile, ils sont tout simplement repartis de zéro. “Nétant pas de la région, et avec lancien chef, David Zuddas, qui sinstallait à dix minutes de là emportant avec lui sa clientèle, nous avions tout à recréer.” Mais loin de les effrayer, ce défi les a incité à poursuivre l’aventure, car “cette auberge, cétait exactement ce que nous cherchions: en pleine campagne, proche dune ville pour drainer suffisamment de clientèle, et de surcroît porteuse de cachet et dune réelle authenticité, avec ses poutres et ses pierres apparentes. Nous naurions pas vu nous installer ailleurs”.

La récompense dun travail collectif

Et bien leur en a pris. Huit mois plus tard, ils décrochaient une étoile qui, raconte avec amusement Nicolas Isnard, leur “est tombée sur la tête! Quand nous avons appris la nouvelle, cétait leuphorie. Cette étoile était vitale pour nous. Nous la dédions à notre équipe, car ce nest pas un chef qui fait vivre un restaurant, mais toutes les personnes qui y travaillent; à nos clients aussi, qui nous a fait confiance dès le début et qui sont nos plus fidèles ambassadeurs. Mais également à nos fournisseurs. Car ce sont eux qui nous permettent de réaliser la cuisine que nous proposons à la Charme, faite de produits de qualité. Ni classique, ni moderne. Qui soit tout simplement “bonne” et avec laquelle les clients ressentent du plaisir. Une cuisine ‘duelle’, faite à quatre mains et de manière instinctive par deux chefs complémentaires qui ont enterré depuis longtemps leur problème d’ego, vouant le même ‘culte’ à Gilles Goujon, leur “père spirituel” auprès duquel ils ont tous deux travaillé à Fontjoncouse. Leur association, ils l’ont choisie et souhaitée “pour le meilleur et pour le pire”. Aujourd’hui, c’est le meilleur qui se dessine.

Myriam Henry

Journal & Magazine
N° 3829 -
19 juillet 2024
SOS Experts
Une question > Une réponse
Covid -19 : principales aides aux CHR et mesures à respecter
par la Rédaction de l'Hôtellerie-Restauration
Services
  Articles les plus lus