* Michelin 2009 : Frédéric Sandrini, la surprise du chef
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Hagondange (57) Personne ne l’attendait à pareille fête, lui le premier. Et pourtant, Frédéric Sandrini, le chef du Quai des Saveurs à Hagondange, fait désormais partie de la belle confrérie des chefs mosellans étoilés au Michelin.
![Frédéric Sandrini : 'Cela a été une surprise totale. J’étais à mille lieues de penser à cela, j’espérais juste être cité dans le guide.”](/journal/restauration/2009-03/img/quaidessaveurschef.jpg)
Frédéric Sandrini : 'Cela a été une surprise totale. J’étais à mille lieues de penser à cela, j’espérais juste être cité dans le guide.”
![Rumsteck fumé puis poché en carpaccio, pulpe d’aubergine, citron confit, vinaigrette dissociée au jus de viande.](/journal/restauration/2009-03/img/recette.jpg)
Rumsteck fumé puis poché en carpaccio, pulpe d’aubergine, citron confit, vinaigrette dissociée au jus de viande.
Tout est allé très vite pour ce Mosellan de 39 ans. “Il y a à peine plus d’un an, j’ai abordé un nouveau virage. Depuis sa création en 1910, l’établissement était à la fois une brasserie et un restaurant. Le décor était plutôt kitsch, un peu ‘bar de village’. J’ai souhaité abandonner l’activité brasserie, refaire complètement la décoration dans un esprit plus design”, raconte-t-il. Bien lui en a pris puisque quelques mois après l’achèvement des travaux (200 000 € d’investissements), il reçoit la visite d’un inspecteur du Michelin. Nous sommes en mai 2008. L’échange entre les deux hommes est très cordial : “Il m’a même demandé pourquoi je n’avais jamais écrit au guide… Ce n’est pas dans ma nature de me mettre en avant.” Fin de l’histoire, pense alors Frédéric Sandrini. Jusqu’à à ce début mars 2009 où la nouvelle tombe officiellement : Le Quai des Saveurs fait partie de la promotion 2009 des nouveaux étoilés. “Cela a été une surprise totale. J’étais à mille lieues de penser à cela, j’espérais juste être cité”, explique le chef. De nature discrète, l’homme n’est pas du genre à tirer la couverture. Il relate son parcours le plus simplement du monde : un apprentissage réalisé dans des maisons classiques, “pas dans de grands établissements - exception faite de quelques années passées à l’Hôtel Bel-Air au grand-duché de Luxembourg, un Relais & Châteaux étoilé au guide rouge”, et un retour “chez lui”, à Hagondange, en 1991. “L’établissement s’appelait alors Chez Meligner. Jusqu’en 1997, date à laquelle j’ai racheté le tout.” Avec la réussite que désormais tout le monde connaît.
Joseph Tripodi (JBPresse) |
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