* Michelin 2009 : La belle année de Pascal Bastian
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Lembach (67) C’est Jean-Luc Petitrenaud lui-même qui a annoncé la bonne nouvelle au jeune chef qui a repris la maison en mai dernier. Pascal Bastian avait déjà eu les honneurs du Champérard et du Gault&Millau. Cette fois, c’est le guide rouge qui a reconnu le talent de ce jeune chef plein d’avenir.
C’est pourtant par le passé qu’il faut commencer. Pascal Bastian est un ancien du Cheval Blanc, où il a été commis entre 1996 et 1998. L’honorable maison des Mischler, un ancien relais de poste, est une véritable institution dans la région, une Alsace où Pascal et Carole Bastian ont voulu retrouver pour élever leur petite Léa. “Nous pensions à un petit établissement, 25 couverts, que nous pouvions tenir à deux.” En mai dernier, le trentenaire se retrouve propulsé à la tête d’une équipe de 45 personnes. Heureusement, Fernand Mischler, qui a choisi son successeur suite au départ de son fils Frank, a beaucoup aidé le jeune couple à ses débuts. Désormais, il n’intervient plus qu’à leur demande, “surtout pour la gestion et l’administratif, car j’ai beaucoup de mal avec tout ça”, rigole Pascal Bastian. Désormais, l’établissement compte 36 employés avec à leur tête une Carole Bastian décomplexée. “Ça a été difficile au début, car elle a réorganisé le travail en salle. Certains n’ont pas aimé, mais il fallait aussi se faire à une autre façon de travailler. Tout va bien désormais”, se félicite le chef.
La maison a donc changé depuis le mois de mai 2008 : nouvelles chambres, certaines avec spa particulier, fermeture d’une salle, nouveau salon, etc... Le guide rouge n’a pas traîné pour envoyer ses limiers. Un inspecteur est venu dès ce même mois de mai et s’est présenté après avoir pris son repas et payé son addition. “On nous a dit que nous avons été inspectés trois fois, nous n’en avons vu qu’un”, sourit Pascal Bastian. Car en plus d’être un chef doué, le jeune homme, qui aime le travail bien fait, apprécie surtout de le faire dans la bonne humeur. “Depuis tout petit, je veux faire ce métier. Et justement parce que je l’aime, je veux qu’il soit bien fait, mais pas que cela devienne pénible.” Pascal Bastian est heureux, tout simplement.
Flora-Lyse Mbella |
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