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* Michelin 2009 : Les Abers, c’est du L’Hourre

Restauration - lundi 20 avril 2009 15:52
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Lannilis (29) Deux ans après son troisième retour dans ce restaurant, le MOF décroche, pour la seconde fois de sa carrière, une étoile.



Jean-Luc L'Hourre.
Jean-Luc L'Hourre.

Jean-Luc L’Hourre n’en fini pas d’aller et de revenir vers ses Abers et son auberge éponyme de Lannilis. Celle de son enfance où il grandit entre les fourneaux et les casseroles de sa grand-mère, alors à la tête de ce restaurant ouvrier finistérien. Il reprend l’affaire une première fois avec sa mère et son père en 1984. Puis, comme tout bon Breton, l’appel du large estle plus fort. Ce sera Key West en Floride. Retour à Paris chez Taillevent, puis la Mère Poulard, Aix-en-Provence, Tenerife quatre années durant…
Puis, comme tout Breton toujours, le retour au pays. Le chef reprend la main sur les pianos de Lannilis en 1995. Huit années. Le temps de passer et réussir le concour du MOFen 2000. Pour cet admirateur de Joël Robuchon, "Le Mof, c’est la consécration, comme l'explique son amie et sommelière, Anne-Laure Bouzet. Pour lui cela veut dire 'Je maîtrise mon métier jusqu’au bout.'Et comme Jean-Luc L’Hourre est un vrai Breton voyageur, il repart en 2003. Un tour en France passant par l’Institut Paul Bocuse, le château de Potelières – où il décroche déjà une étoile-, le Manoir de Belles Rives dans le Périgord. "Et puis, j’en ai eu marre de travailler pour les autres." 

Côté gastro, côté bistro
Alors devinez quoi ? Eh oui, il revient à Lannilis et rouvre son Auberge des Abers en 2007 lui adjoignant, la même année, un bistro aux allures de pub londonien. Le gastronomique est plus épuré, "plus contemporain dans les tons bordeaux, gris, noirs", dixit Anne-Laure Bouzet.

Et la cuisine alors ? Une cuisine de MOF, évidemment, techniquementtrès pointue, rigoureuse, avec une grande maîtrise des cuissons. "Et j’aime avant tout les produits qui m’entourent, cuisinés sans chichis. Je vais à l’essentiel." S’il est revenu dans ses Abers, ce n’est pas pour aller poêler une rascasse, même si le foie gras, souvenir de son passage dans le Périgord, reste un incontournable de la carte. "Ici le poisson ne voit jamais la glace et je tends de plus en plus vers le bio local."
Olivier Marie

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