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Michelin 2009 : Un rêve né au Japon

Restauration - mercredi 22 avril 2009 11:06
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VALENCE (26) * Ijichi Masachai.- La Cachette - Valence (26) Tout en discrétion et en simplicité, le chef japonais de 33 ans, qui a appris son métier dans son pays avant de venir parfaire ses connaissances en France il y a neuf ans, propose une belle cuisine aux prix très doux.



Dans les rues étroites du vieux Valence qui conduisent à l’autoroute et, au-delà, au bord du Rhône, se niche un restaurant aménagé au rez-de-chaussée d’une petite maison discrète. Et si l’on n’y prend pas garde, on peut passer à côté sans s’en douter. C’est La Cachette, le restaurant d’Ijichi Masachai. Un cuisinier japonais de 33 ans arrivé il y a neuf ans en France. Il n’avait alors qu’une idée en tête : travailler dans de grandes maisons, affiner ses connaissances pour obtenir, un jour, cette reconnaissance bien loin de son pays.

Petit-fils de cuisinier, fils d’agriculteur dans le sud du Japon, il a appris le goût de la cuisine traditionnelle nippone avec l’un et des légumes avec l’autre. “Au début des années 1990, la cuisine française s’est vraiment imposée au Japon. C’est à ce moment-là aussi que j’ai rencontré M. Nakamura, un chef qui s’était illustré en France. Il est venu parler de son métier dans son ancien lycée où j’étudiais, et j’ai eu envie de suivre son exemple. Il m’a aidé à trouver un poste à Tokyo pour débuter mon apprentissage. Mon rêve, alors, c’était de venir en France et de réussir un jour à y avoir mon propre restaurant. Mais là, une étoile, c’est plus que je pouvais imaginer”, avoue timidement celui que ses amis surnomment Masa, tout simplement.

Un homme tranquille qui, avec une équipe franco-nippone, fait le bonheur de ses clients. Notamment ceux qui remplissent la salle à l’heure du déjeuner et qui ont fait de ce restaurant la plus gourmande des ‘cantines’. Ils savent en effet qu’ils peuvent y profiter d’une belle cuisine à prix très doux à travers deux formules à 18 et 25 €. Et ce n’est pas l’étoile qui va changer quoi que ce soit aux tarifs. Comme prévu aussi, il entreprendra en mai différents travaux en cuisine, dans la grande salle ainsi que sur la terrasse. Sans oublier de boucler la création d’un site internet. Outil indispensable alors que dans son pays, depuis début mars, on cherche à en savoir plus sur ce Japonais qui a conquis Michelin bien loin de son île natale.

Jean Bernard

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