Actualités
Accueil > Actualités > Restauration

La Rastègue, une affaire de famille

Restauration - mercredi 13 mai 2009 14:33
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Bormes-les-Mimosas (83) Espoir à 1 étoile pour le guide Michelin, Jérôme Masson cultive bon sens et bonne cuisine au pied du village.



Jérôme et Patricia Masson: sage maison, bonne cuisine.
Jérôme et Patricia Masson: sage maison, bonne cuisine.

C'est la petite affaire de famille qui n'a pas peur des grandes. Une affaire de couple. Aux fourneaux, Jérôme Masson, 32 ans, formé chez Pierre Carrier au Hameau Albert Ier à Chamonix (74) et au Bistrot de Michaël Bourdillat, à Chamonix encore, puis au Club de Cavalière au Lavandou (83) et à La Villa Belrose à Gassin (83), aux côtés de Thierry Tiercelin. “Autant d'adresses où j'ai appris la rigueur”, dit Jérôme. En salle, Patricia, 31 ans, son épouse, “le métronome de la maison”, qui l'a d'abord secondé en cuisine avant de prendre en charge l'accueil et le service.

En juillet 2003, ils reprennent la pizzeria que tenaient depuis vingt ans les parents de Jérôme. Changement de cap dans le quartier du Pin : en six ans, ils investissent 200 000 € dans leur restaurant rénové en partie de leurs mains, salle pimpante, fourneaux rutilants à l'entrée, terrasse tonnelle avec vue sur la Méditerranée et la plaine du Lavandou. Dans la montée vers l'un des plus beaux villages fleuris de France, on découvre l'une des ‘petites tables’ les plus séduisantes du Var, la seule du département (avec L'Aromate, de Mickaël Gracieux à Nice, pour les Alpes-Maritimes) à être retenue par Michelin comme espoir à une étoile. 


La vérité du goût

La Rastègue, qui emploie 2 salariés à l'année, et 8 pendant deux mois en été, et appelle la maman de Jérôme à la rescousse quand le besoin s'en fait sentir, aura-t-elle une étoile en 2010 ?

Avec humilité, Patricia et Jérôme en rêvent mais le redoutent un peu, même s'ils reconnaissent qu'“il est impossible de refuser un si beau diplôme qui valide beaucoup de travail et de passion”. Si tel est le cas, ce serait alors la récompense d'une cuisine sans insolence ou surenchères de fausse gastronomie (“je crois à la vérité du goût et je fais la cuisine que j'aime, pas des petits pois farcis !”). Une cuisine du marché et de respect du produit qu'applaudit une clientèle fidélisée de longue date autour d'un menu à l'exemplaire rapport qualité-prix (39 €) et une carte des vins qui sait jouer local (les domaines du littoral de La Londe-les-Maures).

 

 

Jacques Gantié

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Fonds de commerce : création, achat, reprise et vente
par Maître Sophie Petroussenko
Services
  Articles les plus lus