Actualités
Accueil > Actualités > Restauration

Leçons de cuisine chinoise à la Réunion

Restauration - mardi 30 juin 2009 14:29
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Sainte-Marie (974 - Réunion) Tous les quinze jours, des ateliers ‘saveurs asiatiques’ se déroulent à l’office de tourisme de Sainte-Marie. L’occasion d’en savoir plus sur les secrets de ces spécialités, bien intégrées dans la culture réunionnaise.



Les ateliers de Fabrice Ho-Chui (à droite) s'achèvent toujours par une dégustation.
Les ateliers de Fabrice Ho-Chui (à droite) s'achèvent toujours par une dégustation.

“On ne se lasse jamais des mets délicieux et savoureux”, répétait à l’envi Confucius. Passionné de cuisine asiatique, Fabrice Ho-Chui abonde dans son sens. Tous les quinze jours, le samedi, ce chef réunionnais anime un atelier culinaire à Sainte-Marie. Auparavant connu pour ses produits transformés (condiments, achards, confitures...), il s’est orienté ces dernières années vers l’activité traiteur.

“Depuis 2007, j’assure des cours de cuisine asiatique, en particulier chinoise”, explique-t-il. Aussi bien à l’attention des touristes, désireux de découvrir les richesses culinaires de la Réunion, que des locaux, friands de cuisine notamment chinoise. Il faut savoir que l’on mange plus de bouchons à la Réunion qu’en Chine, en proportion bien évidemment. On peut manger ici des bouchons au combava, introuvables dans l’empire du Milieu.” Mais aussi shop-suey, sauté de mines, riz cantonnais... : les saveurs asiatiques sont largement présentes dans la gastronomie réunionnaise, creuset aux influences multiples. 


"Pas si difficile"

Ses ateliers sont souvent complets, son public à 50% fidélisé. Une fois rappelé le contexte historique (“c’est la dynastie des Han qui a inventé la cuisine chinoise en 208 av. J.-C.”) et la géographie des saveurs, Fabrice énonce le menu sélectionné et les ingrédients. Aujourd’hui, c’est soupe de riz aux boulettes de poisson (vivaneau) et délice de crevettes aux goyaviers. Quelques participants mettent la main à la pâte. “La cuisine asiatique n’est pas si difficile, poursuit Fabrice, qui assure par ailleurs des cours pour restaurateurs. Il faut juste connaître quelques secrets, notamment des méthodes de découpe, de macération et de cuisson que les asiatiques rechignent à révéler. Pas moi... Français et chinois, j’estime que l’on a aussi le droit de partager.”

Les participants, attentifs, prennent des notes et des photos. Car l’objectif est bien d’apprendre la recette. “Les mélanges [sont] subtils”, reconnaît Frédéric. “Je vais pouvoir épater ma famille et mes amis”, se réjouit Nathalie, une participante. “Chaque atelier dure quatre heures trente à cinq heures, selon les recettes. L’ambiance est conviviale”, indique-t-on du côté de l’office de tourisme de Sainte-Marie. Ces ateliers sont également ouverts aux enfants dès l’âge de 5 ans. “Je prépare alors des desserts à base de chocolat ou des pâtes chinoises, des nems... ”, précise Fabrice Ho-Chui, qui ne manque pas de projets. “Je souhaiterais donner des cours de cuisine en Allemagne et en France métropolitaine.

Michel André

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Droit du travail en CHR (+ modèles de contrats et fiches de paie)
par Pascale Carbillet
Services
  Articles les plus lus