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Deux anciens du Laurent ouvrent un bistrot chic dans le VIIe

Restauration - vendredi 10 juillet 2009 10:34
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Paris (75) À 45 ans, Farid Saïdi voulait se reconvertir dans la restauration. C’est chose faite depuis deux mois et demi avec Le 122, un bistrot chic au nom accrocheur.



De g. à d. : Samuel Kiavue, second de cuisine, Farid Saïdi, Sylvie Portela et Alban Drevet, chef de cuisine.
De g. à d. : Samuel Kiavue, second de cuisine, Farid Saïdi, Sylvie Portela et Alban Drevet, chef de cuisine.

‘Le 122, bistrot d’hier et d’aujourd’hui’ peuvent lire les passants sur la devanture du 122 rue de Grenelle depuis quelques mois. Un bistrot au style moderne et design a remplacé l’ancienne sandwicherie. Les propriétaires, Farid Saïdi et sa compagne Sylvie, ont façonné le lieu à leur goût, dans un style design épuré (chaises Starck, luminaires Artemis…). Ce n’est pas encore tout à fait abouti mais, pour l’instant, nous préférons mettre l’argent dans les assiettes”, explique le maître des lieux qui, il y a encore peu de temps, menait une carrière de directeur commercial : J’étais un amateur éclairé et averti de gastronomie, je me suis lancé dans un bac pro de cuisine avec le projet d’ouvrir un restaurant. J’ai eu la chance d’être pris sous l’aile d’Alain Pégouret, du Laurent et de travailler pendant deux ans avec lui.” C’est aussi là-bas qu’il rencontre celui qui deviendra le chef du 122, Alban Drevet, passé entre temps par les cuisines du Ledoyen.

Qualité et prix accessibles

Les deux ex-compères du Laurent élaborent ensemble une carte bistrot à l’approche moderne et à prix mesurés. Ce qui nous anime, c’est de donner l’accès à de beaux produits à tout le monde. Au déjeuner, la formule est à 16,50 € avec, par exemple, du foie de veau et du saumon mariné… Le soir, du lundi au mercredi, Farid fait partager sa passion des vins (dès 16 € la bouteille) et des beaux produits avec une formule ‘after-work’ (assiettes de fromages, poisson, charcuteries… à 15 €). Le jeudi et vendredi, c’est dîner à la carte (autour de 40 €). Aujourd’hui, on travaille très bien le midi, avec une clientèle fidèle, mais le soir, cela reste très dur”, admet Farid qui garde le sourire : Les fournisseurs sont impressionnés par la quantité de vin qu’on vend. Comme quoi, la passion et les petits prix paient.

Julie Gerbet

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