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À l’Auberge du Bel Air, Henri Jarzabek veut défendre son blason de professionnel

Restauration - lundi 17 août 2009 11:07
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L’initiative avait suscité l’intérêt de la presse : le 30 décembre 2008, Henri Jarzabek, propriétaire de l’Auberge du Bel-Air, à Villecresnes dans le Val-de-Marne, avait invité bénévolement 40 personnes démunies à la table de son restaurant le temps d’un menu haut de gamme. “Je veux les recevoir comme de vrais clients avec un menu de prestige, et J’aimerais que ce soit pour eux un moment d’exception pour eux déclarait-il alors dans les colonnes du Parisien, en citant les morts tragiques de plusieurs sans domiciles fixes dans le bois de Vincennes à l’origine de son initiative.

Henri Jarzabek compte rééditer l’expérience pour les sans-abris et les personnes en difficulté d’insertion cette année. Mais cette fois-ci, il entend bien partir “à la recherche du soutien médiatique d’un grand nom de la cuisine”, affirme-t-il. À l’époque, l’une des conditions posées par le restaurateur - celui-ci ne souhaitait pas accueillir de sans-papiers – avait fait grincer certaines dents… et fâché le restaurateur avec un certain nombre d’associations. Néanmoins, pas découragé, il recherche déjà des financements pour l’an prochain, et espère que son initiative attirera d’autres bonnes volontés.  

Sanctionner ceux qui ne jouent pas le jeu
Sur un autre front, Henri Jarzabek s’est découvert un autre cheval de bataille : la baisse de la TVA à 5,5 %. “On donne l’impression que les restaurateurs ne jouent pas le jeu, or aucun grand média n’a donné l’exemple d’un restaurant qui a vraiment baissé ses prix sur toute sa carte”, affirme-t-il. Et de citer la sienne, où tous les prix à la carte et au menu ont connu des baisses allant de 4,5% (le Cœur de Quasi de veau rôti au pistou et les Croustillants de langoustines au gingembre, fraîcheur du maraîcher et moëlleux passant respectivement de 22 à 21€ et de 21 à 20 €) à 16% (la Verrine de fraises et framboises) voire 25% (le Méli-mêlo de salades de saison passe de 6 à 4,5 €). Autre exemple, son menu vivier passe également de 33 à 29 € (soit une baisse de 12,12%). “Je pense que les client devraient sanctionner les restaurateurs qui ne jouent pas le jeu en désertant leur établissement”, lance-t-il, bravache. Et pour prouver sa bonne foi, il annonce avoir augmenté le salaire brut de son salarié de 150 €.
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