Actualités
Accueil > Actualités > Restauration

Auberge de Bardigues : le bonheur en milieu rural

Restauration - mercredi 9 décembre 2009 10:15
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Bardigues (82) Camille et Cyril Simon ont réussi en dix ans à développer et à pérenniser leur activité. Tout en restant dans le même village, entre Agen et Montauban. Uniquement en traversant la rue.



Au départ, ils n’avaient pas forcément l’âme rurale. À 27 ans, après avoir travaillé dans plusieurs restaurants, Cyril Simon, originaire de Poitou-Charentes, a eu envie de faire une pause. “Je me suis inscrit à la CCI pour y suivre une formation en gestion. Camille achevait alors une école hôtelière quand nous avons appris que le maire de Bardigues cherchait des repreneurs pour le restaurant municipal.”

Les voilà donc, en juillet 1999, aux commandes de l’auberge. Ils ne connaissent pas la région, la cuisine ne fait que 25 m2, la salle est sur deux niveaux, les escaliers sont étroits mais l’auberge réussit à servir plus d’une centaine de couverts les fins de semaine. “Quand on est loin de tout, il faut faire bon, être le plus original possible et afficher des prix raisonnables”, affirme Cyril Simon.

Au déjeuner, les formules s’échelonnent de 8 € à 16 €, le menu ‘Saveurs d’ici et d’ailleurs’ est à 28 € et le menu ‘C’est le chef qui décide’ de six plats est à 42 €. L’établissement a répercuté la baisse de la TVA sur toutes ses prestations.


Investir ou partir

En 2007, le couple est convaincu d’avoir atteint ses limites. “Il fallait partir ou nous investir sur un autre projet”, souligne Camille. La municipalité accepte de leur vendre un terrain. Un an plus tard, ils ouvrent un lieu contemporain, où le rose et l’orange dominent, avec une vaste terrasse et de grandes baies vitrées, la salle et la cuisine font 100M2 chacune. L’investissement a été de 500 000 €et l’auberge emploie aujourd’hui 10 salariés.

Fabien, le frère de Cyril, lui aussi dans la profession, a rejoint le couple. Il a pris en charge la salle, la cave et développe une activité de vente de vins et de produits du terroir dans ce qui était à l’origine le premier restaurant.

Bernard Degioanni

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Communication digitale : web, mobile et réseaux
par Vanessa Guerrier-Buisine
Services
  Articles les plus lus