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L'Ancienne Auberge : le rêve d'une Allemande passionnée

Restauration - mercredi 20 janvier 2010 16:36
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Puycelsi (81) Dorothée Alexander, critique gastronomique allemande, a mis plus de vingt ans pour vivre son rêve.



Dorothée Alexander et son second, Fabien Marlat
Dorothée Alexander et son second, Fabien Marlat

Au départ, j’étais passionnée par l'histoire de la cuisine française et j'ai toujours eu envie de vivre en France”, affirme-t-elle. Dorothée Alexander n’a pas emprunté l’itinéraire le plus court pour devenir le chef-propriétaire de L'Ancienne Auberge. Titulaire d'un doctorat de littérature allemande, elle a vécu vingt-cinq ans aux États-Unis, y a exercé l'activité de critique gastronomique, rencontré son mari, avant de s'installer en France en 1986.

Elle a effectué des stages à La Tour d'argent, au Ritz et à l'école du Cordon bleu. Arrivée dans le Tarn, elle y achète trois maisons et donne vie en 1997 à L'Ancienne Auberge, désormais hôtel (3 étoiles) de huit chambres, restaurant, bistrot de pays, salle de séminaire dans l'un des plus beaux villages touristiques du département.

Cuisine régionale moderne
Aidé par Francis Cardaillac, alors cuisinier à Longcol (12), Dorothée Alexander a appris à gérer, établir cartes et menus. “Être rentable, c'est être polyvalent”, souligne-t-elle. Elle réalise une “cuisine régionale moderne” et s'approvisionne le plus possible auprès de petits producteurs tout proches. "Le luxe des produits frais, c'est le choix”, dit-elle. Douze ans après, elle ne regrette rien : “Je referais la même chose.” Rassurée, elle a engagé un jeune cuisinier, dont elle loue le sérieux, Fabien Marlat, 23 ans.
Bernard Degioanni

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