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Elle a la patate, La Pataterie

Restauration - vendredi 30 juillet 2010 15:06
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Tulle (19) D’ici à 2017, Jean-Christophe Pailleux, le p.-d.g. de l’enseigne, souhaite atteindre la barre des 300 établissements. Le dernier vient d’être inauguré à Tulle, et les candidats à la franchise se bousculent.



“Nous offrons une formule gagnante”, affirme Jean-Christophe Pailleux, le p.-d.g. de La Pataterie, 35,2 M € de chiffre d’affaires en 2009.
“Nous offrons une formule gagnante”, affirme Jean-Christophe Pailleux, le p.-d.g. de La Pataterie, 35,2 M € de chiffre d’affaires en 2009.

“Nous garantissons un retour sur investissement dès la première année”, analyse Jean-Christophe Pailleux, inventeur du concept de la Pataterie, pour en expliquer le succès. Lancée en 2005, ce restaurant franchisé au principe simple –des plats uniquement à base de pomme de terre - et aux normes de fonctionnement drastiques, ne cesse de gagner du terrain : passé de 25 unités en janvier 2008 à 70 aujourd’hui, son objectif est d’atteindre la centaine d’ici à la fin 2012. De quoi prouver la valeur marchande d’un système qui doit tout à l’esprit créatif de son inventeur, auparavant simple restaurateur briviste. L’ouverture, le 12 juillet dernier, de sa seconde unité corrézienne, à Tulle, marque en quelque sorte un retour aux sources.

Depuis son bureau au sein du siège social basé à Limoges, l’entrepreneur dévoile sur une carte les prochaines ouvertures : après Trappes et Soissons, Beaune et Saint-Lô, inaugurés cette année, sont prévues de nouvelles enseignes à Hagueneau, Vitré, Vierzon, Halluin avant Laon, Redon ou Castres… Les candidatures affluent pour de nouvelles créations, dans toutes les villes pouvant afficher une zone de chalandise de 50 000 habitants. Les conditions sont rigoureuses : 100 000 € d’apport, 550 000 € d’investissements. Mais la direction s’occupe de tout : trouver le foncier, des partenariats avec les constructeurs, de la formation, du recrutement… Et le chiffre d’affaires prévisionnel est à la mesure des espoirs des entrepreneurs, à hauteur de plus d’un million d’euros encaissés dès le premier exercice.

2 365 000 repas servis en 2009

“Nous offrons une formule gagnante”, affirme le p.-d.g., qui vient de recruter un directeur général chargé d’animer le réseau, Alexandre Maizoué. Nos préparations bénéficient d’un excellent rapport qualité prix, pour un ticket moyen de 16 € tout compris, et nos restaurants se veulent conviviaux, agréables, ouverts aux enfants - qui adorent -, et aux familles.”
Jean-Christophe Pailleux, qui révèle souhaiter conserver un peu moins de 10 % de ses restaurants en nom propre, affiche ses ambitions : 300 unités sur le sol français d’ici à 2017, et peut-être même des créations à l’étranger, au Canada ou en Europe de l’Est. Des financiers devraient se joindre à lui d’ici 2012, avec l’arrivée de fonds d’investissements, voire une entrée au second marché boursier. Avec 35,2 M € de CA en 2009, 750 salariés à cette date, et 2 365 000 repas servis, tous les espoirs lui sont permis.
Jean-Pierre Gourvest

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