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Xavier Guille rapproche restaurateurs et producteurs bio de la région parisienne

Restauration - mercredi 8 décembre 2010 11:23
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Cergy (95) Organiser une filière courte d’approvisionnement et créer un lien entre les restaurateurs et les agriculteurs du Bassin parisien, tel est le pari de ce producteur du Val d'Oise.



Xavier Guille est convaincu que les restaurateurs peuvent soutenir la conversion en bio des agriculteurs.
Xavier Guille est convaincu que les restaurateurs peuvent soutenir la conversion en bio des agriculteurs.

Le Val d’Oisien locavore Xavier Guille a mis en place en mai dernier le Localbiobag, un panier de légumes bio labellisés AB et produits à la ferme maraîchère Les Plaisirs du jardin, située à Cergy (95). Tous les mardis et vendredis, il les vend aux particuliers dans plusieurs restaurants parisiens dont La Belle Hortense (Paris, IVe). Il passe en moyenne 30 à 40 paniers (4 à 5 kg et 16 € l’unité) par semaine. À présent, il envisage de créer un groupement de restaurateurs acheteurs de produits agricoles bio de la région parisienne, lesquels constitueraient ainsi un pôle d’achats permettant ainsi d’assurer des débouchés stables et pérennes à des agriculteurs du Bassin parisien convertis au bio.

Communiquer auprès des clients

Une première expérience menée avec le restaurant Les Philosophes (Paris, IVe) s’avère concluante. L’établissement achète aux Plaisirs du Jardin 150 kg de produits par semaine, pour environ 1 500 € par mois. “Cela représente 10 à 15 % de la consommation de légumes du restaurant, explique Xavier Guille. Ce qui est cueilli le matin est livré l’après-midi. C’est un bon argument de qualité afin d’inciter les restaurateurs conventionnels à acheter une partie de leurs marchandises en bio et en circuit local.” L’agriculteur est rémunéré au cours du bio en vigueur au marché de Rungis. “La quantité achetée est raisonnable et permet au restaurateur de ne pas augmenter ses prix à la carte. Il pourra ensuite communiquer et constater l’impact que cela peut avoir sur la fréquentation et la demande de la part de ses clients” conclut-il.

Lydie Anastassion/Restauration21

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