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Les Demarchelier, père et fils, ont la recette du succès

Restauration - mercredi 24 novembre 2010 12:27
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New York (ETATS-UNIS) Avec l’appui et les conseils de son père Eric Demarchelier, Benjamin a ouvert un bar-restaurant baptisé L'Oubli Gourmet Bar, inspiré de l’époque de la ruée vers l’or.



“J’ai la restauration dans le sang”, affirme Benjamin Demarchelier, 28 ans, fils des propriétaires du Demarchelier, situé dans l'Upper East Side à Manhattan. Le restaurant français et familial a déjà plus de 20 ans, un record à New York. 

Depuis septembre, Benjamin fait aussi un tabac avec son bar-restaurant L'Oubli Gourmet Bar, dans le sud de Big Apple. Il a emprunté quelques recettes à son père Eric, originaire du Havre : ratatouille, croque-monsieur, et bananes flambées sont au menu, d'où le concept de ‘bar gourmand’.

L'Oubli séduit une clientèle de ‘locaux’, les jeunes branchés du Lower East Side. Ils apprécient les horaires de la cuisine ouverte jusqu'à 4 heures du matin ou encore la formule à 8$ (environ 11$ avec taxe et pourboires), qui comprend un verre de vin et un ‘petit plat’ au choix, un prix très raisonnable pour New York. La formule fait recette : il reçoit environ 150 clients par jour le week-end (50 en semaine).

Né à New York, Benjamin est passionné de cuisine depuis l'enfance. Après des études de cinéma en Californie, il devient assistant de son oncle, le célèbre photographe de mode Patrick Demarchelier, mais ne tarde pas à quitter les studios pour rejoindre la restauration. Il s’intègre à l'équipe du Brasserie Cognac, un restaurant français de New York, où il devient manager du bar. Il remporte un concours de ‘mixologiste’ grâce à ses cocktails : notamment le Passionate French 75, un classique revisité à base de cognac. 


Avec trois partenaires financiers dont son père, Benjamin se lance à son tour, pensant ouvrir un bar sur le thème de la Prohibition. Les bars inspirés des ‘speakeasies’, ces endroits clos où l’on buvait illégalement pendant ces années où la vente d’alcool était interdite, ont proliféré ces dernières années à New York. Mais il a une autre idée : J’ai lu un livre sur la ruée vers l’or. Les bartenders quittaient les grandes villes pour servir des cocktails à cette classe de nouveaux riches. Ils faisaient des cocktails fantastiques.Il investit 140 000 $ (100 000 €), retape un ancien appartement, et le transforme en bar (50 places assises) avec cuisine, décoré sur le thème du Wild Wild West. A la carte des boissons, on trouve des cocktails comme le ‘Blind Buro’, une variante de la margarita avec une mousse d’ananas, une sélection de bières de petits producteurs locaux et de vins français.

L'Oubli emploie une équipe de 4 personnes. Benjamin pense rentrer dans ses frais dès sa première année d'activité et aimerait ouvrir d'autres Oublis, avec toujours son père comme consultant.

Laure Guilbault

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