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Le Zinc, la gastronomie en zone industrielle

Restauration - mercredi 9 février 2011 15:27
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Gennevilliers (92) Situé dans un lieu peu commun, ce restaurant a développé une déco qui contraste avec l’environnement extérieur.



“En 2008, nous avons créé un fonds d’investissement, Corfou, spécialisé dans la mise en place de nouveaux concepts de restauration  et le développement de réseaux de franchise, afin de nous développer dans les pôles tertiaires des grandes agglomérations”, déclare Frédéric Vardon, directeur associé dudit fonds. En parallèle, deux concepts ouvraient simultanément : Zinc (qui s’écrit Z!nc), à Gennevilliers (92), et La Cantine d’Eugénie, à Biarritz (64). Puis, en septembre dernier, c’était le tour du 39V à Paris (VIIIe). Après avoir fait ses classes chez Alain Chapel, de 1988 à 1994, Frédéric Vardon a sillonné le monde en tant que corporate chef pour Alain Ducasse. Il aime prendre des risques, comme le prouve son concept Zinc, situé en plein cœur d’un pôle industriel à Gennevilliers.

Un pari audacieux

“Le pari était d’ouvrir dans un endroit atypique et inattendu, où les gens viennent travailler. Ce n’est pas parce qu’on se trouve à Gennevilliers, qu’on ne peut pas offrir une restauration haut de gamme. Un concept réussi tourne autour de trois critères : un lieu, une décoration, la qualité de la restauration”, explique le chef. Mais, pourquoi Le Zinc ? “Ce nom rappelle à la fois un comptoir de brasserie et une matière qu’on utilise dans le bâtiment. Quant au i à l’envers, il représente un point d’exclamation, c’est exactement ce que nous sommes : une exception située au milieu d’un pôle tertiaire”, ajoute-t-il. Implanté dans une zone qui “attire quotidiennement les semi-remorques”, cet ancien entrepôt transformé en brasserie dispose de larges espaces : une salle de 200 m² avec une hauteur sous plafond de 6 mètres.

La déco, confiée à l’architecte designer François Wapler, joue sur les matières et les couleurs, dans des tons beige et améthyste : mur tapissé de longues fleurs grimpantes à l’entrée, façade à effet miroir, banquettes spacieuses, grand lustre central...  D’une capacité de 174 couverts, le restaurant est ouvert le midi, du lundi au vendredi, et privatisable le soir et le week-end.

Du côté des fourneaux, la carte évolue au gré des saisons et des envies du chef, Alexis Godet. Celui-ci propose des plats traditionnels - Parmentier de confit de canard gratiné à l’emmental, Blanquette de saumon en cocotte… - dans trois formules à 19 € (plat + boisson), 23,50 € (entrée + plat ou plat + dessert) et 28,80 € (entrée + plat + dessert). Le ticket moyen avoisine les 30 € et l’établissement affiche complet le midi (30 000 couverts par an).

Un deuxième Zinc est-il en préparation ? “Nous souhaitons dupliquer le concept à Bordeaux-Pessac et à Lyon dans les deux années à venir. Dans le courant du 2e semestre 2012, nous allons faire une version urbaine dans le IXe arrondissement de Paris.” Frédéric Vardon ne manque décidément pas de projets.

Hélène Binet

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