Schillinger et Staub prolongent le spectacle au Théâtre
Restauration - mercredi 5 janvier 2011 10:17
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Colmar (68) Après leur collaboration au music-hall Le Paradis des Sources, le créateur des célèbres cocottes et le chef colmarien se sont associés dans une nouvelle adresse au sein de la capitale haut-rhinoise: le Théâtre.
Jean-Yves Schillinger (à gauche) a confié la cuisine à Frédéric Tagliani.
La décoration de la salle, entièrement chinée, joue sur le contraste des murs de briques grattées et de mobilier vintage.
C’est un bistro parisien sis face au théâtre de Colmar, d’où son nom. À elle seule, la salle est un spectacle. Jean-Yves Schillinger et Francis Staub ont fait confiance à Myriam Sturm et elle ne les a pas déçus : “Rien n’est neuf, à part quelques banquettes et quelques verres”, lance le chef, titulaire d’une étoile au guide Michelin avec JY’s, l’une de ses deux adresses colmariennes avec l’Annexe. Chaque table possède son chandelier mais pas un n’est identique à son voisin, idem pour les lustres, les affiches, plaques, panneaux et horloges qui ornent les murs en brique apparentes, sans oublier les immenses rideaux de velours pourpre : pas vintage mais pas ringard, le Théâtre est intemporel. “Nous voulions un lieu à la fois dans l’esprit d’un bistro parisien et d’un bar new-yorkais [où le chef a longtemps vécu, NDLR]. Je crois que Myriam a réussi à relever le défi.”
Grands classiques
Côté cuisine, on reste dans le même registre. Jean-Yves Schillinger et le chef exécutif Frédéric Tagliani ont composé une carte de classiques de bistro parisien, avec un buffet très fourni pour les hors-d’œuvres et un chariot pour les desserts. Mais la carte n’est pas oubliée, avec de grands classiques comme la tête de veau ou le navarin d’agneau. Une politique de prix doux (ticket moyen entre 30 et 35 €) a été choisie pour le restaurant ouvert le 23 octobre dernier, après son rachat en février. Et face à un haut lieu de la culture colmarienne, les 80 convives qui peuvent être accueillis bénéficient d’une cuisine ouverte jusqu’à 23 h 30, une amplitude horaire rare dans la capitale haut-rhinoise.
| Flora-Lyse Mbella |
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