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L’Omnivore Food Festival fait le plein

Restauration - mardi 22 février 2011 16:48
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Pendant 3 jours, à Deauville, une quarantaine de chefs, cuisiniers ou pâtissiers, ont présenté un panorama de la cuisine contemporaine devant une salle comble.



Pour retrouver Luc Dubanchet en vidéo : cliquez ici
Pour retrouver Bertrand Grébaut en vidéo : cliquez ici
Pour retrouver Alexandre Gauthier en vidéo : cliquez ici

Pour certains, c’était une première. Comme Cyril Lignac qui a découvert dès l’ouverture du festival un amphi bondé, plus de 1200 personnes concentrées sur sa démonstration. « C’est ma première démonstration en public pendant un festival. C’est impressionnant et ça met la pression », avoue le chef du Quinzième. Luc Dubanchet, le père du OFF, est lui aussi impressionné par la foule qui a envahi le CID, entre 7.000 et 8.000 personnes. Impressionné et ravi de voir l’intérêt que suscite sa programmation éclectique témoignant d’un « vrai renouvellement générationnel ». « Notre succès vient aussi du travail que nous avons fait ces six dernières années pendant lesquelles nous avons suivi la même ligne éditoriale, défendre la jeune cuisine créative, ajoute le patron du festival. Nous présentons également des chefs inconnus, des cuisiniers qui viennent de loin et ça crée une curiosité ».

Entre les deux amphis, un pour le salé, l’autre le sucré, les spectateurs naviguent. Ils passent de la Paëlla (risotto au safran, chorizo, calamar, cabillaud au sel et sucre) version Cyril Lignac (Le Quinzième à Paris) aux Aubergines de Kyoto braisées aux crêtes de coq et langues de canard d’André Chiang (Restaurant André à Singapour). Des Pommes de terre cuites dans sa terre de Ben Shewry (Attica à Melbourne, Australie) au Veau cru – espuma de concombre- citron – pain de seigle poêlé au beurre de Bertrand Grébaut (Septime à Paris). Du pressé de pain d’épices vapeur de Thierry Marx (Mandarin Oriental Paris) au Chocolait banane citron vert deJérôme Chaucesse (Crillon à Paris).

Il y a aussi l’espace partenaires avec des dégustations, des « café tendance » où les professionnels témoignent. « Le off est incontournable, assure Alexandre Gauthier, La Grenouillère à La-Madelaine-sous-Montreuil (dont l’ouverture du nouveau restaurant aura lieu dans quelques semaines). On n’a pas toujours le temps d’aller chez les collègues et ici, on découvre beaucoup de choses. Cette fois, je viens participer à un débat ».

 

Giovanni Passerini élu Omnivore créateur de l’année

 

Le Off, c’est aussi l’occasion pour l’équipe d’Omnivore de lancer son « Carnet ». Un Carnet Omnivore 2011 nouvelle version (maquette, couleurs et classement désormais par catégories : les influenceurs, les iconoclastes, les rebelles, les terriens…) et ses 170 adresses (dont 30 nouvelles). « Nous nous devions d’être à notre tour créatifs. On l’a créé comme un carnet de curiosité. C’est un voyage. Ce sont nos choix. J’ai toujours revendiqué la subjectivité du journaliste. L’important, c’est de rester des défricheurs. Nous n’attendons pas 15 ans avant de mettre en avant un chef, comme en témoigne notre palmarès », revendique Luc Dubanchet. Le Carnet a ses coups de cœur auxquels des prix sont décernés. Le grand prix, c’est l’Omnivore créateur, remis à Giovanni Passerini, Rino à Paris. « C’est le chef emblématique de l’année. Cet ancien second de Peter Nilsson va exploser. J’ai une envie permanente de cette table », confie Luc Dubanchet. L’Omnivore révélation est attribué à Christian Puglisi, Relae à Copenhage (Danemark). « On parle beaucoup de René Redzepi (Noma) qui est exceptionnel, mais à côté, il y a ce restaurant, à moins de 50 euros, une cuisine magnifique et le client face à une table non dressée et un petit tiroir où ses couverts l’attendent ». L’Omnivore nouveauté récompense Sven Chartier, Saturne à Paris. « Une cuisine radicale ». L’Omnivore friend à Alexandre Couillon, La Marine à Noirmoutier. Omnivore plat créatif revient à Julien Duboué, Afaria à Paris pour sa parillada de fruits de mer et coquillages au foin. L’Omnivore maison à Jean-François Piège, Hôtel Thoumieux à Paris. L’Omnivore troquet à David Vincente Loyola, Aux Deux Amis à Paris et l’Omnivore européen à Magnus Nilsson, Faviken Magasinet à Järpen (Suède). Tiré à 5000 exemplaires, le carnet 2011 Omnivore est en vente sur le site www.omnivore.fr et dans quelques librairies au prix de 22 euros.

Le prochain Omnivore Food Festival aura lieu l’année prochaine, mais la ville n’est pas encore connue. « Les demandes sont nombreuses. Je vais prendre ma décision dans quelques jours », indique Luc Dubanchet. Il va désormais se concentrer sur le Omnivore World Tour entre Moscou et New York.
Nadine Lemoine

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