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La Folie douce, une réussite tout schuss

Restauration - jeudi 17 février 2011 14:10
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À 2 600 mètres d’altitude, orienté plein sud et surplombant le domaine de ski des trois vallées, ce bar-restaurant emprunte son nom à un premier concept ouvert sur les pistes de la Daille à Val-d’Isère.



“Avec un self d’un coté et un restaurant proposant une cuisine plus raffinée, orientée poisson, de l’autre, nous avons des clientèles très différentes, qui n’auraient que très peu de chances de se rencontrer ailleurs qu’ici, au cœur du plus grand domaine skiable du monde. Il est obligatoire de parler anglais et pratiquer une autre langue étrangère est un plus pour travailler ici, les clients venant de partout dans le monde”, confie Dominique Tournier, l’un des trois associés de La Folie douce. “Avec le self, tout le monde peut venir déjeuner chez nous, pas seulement les gourmets”, ajoute-t-il.

La véritable force de cet établissement, c’est son aspect club. Dès 14 heures, un DJ se met aux platines et lance l’après midi. La terrasse ne désemplit pas. Les serveuses s’affairent autour de clients venus danser, en chaussures de ski. “Les gens sont en vacances, l’aspect festif est important pour contribuer à leur détente. Nous leur proposons de s’amuser directement sur les pistes, poursuit Dominique Tournier. Avec mes deux associés, nous avons choisi d’ouvrir cette affaire après  avoir racheté le concept au propriétaire de  La Folie douce de Val-d’Isère. Néanmoins,  notre établissement n’est pas un copié/collé de celui de Val d’Isère, loin de là.”

De lourds investissements

Les sommes nécessaires pour pouvoir ouvrir ce type d’établissement sont les mêmes que pour ouvrir une “très belle affaire” dans la capitale. Le jeu en vaut-il la chandelle ? “Après deux ans d’activité, on peut dire que oui. Notre hantise c’est le climat, car s’il neige trop, la terrasse devient impraticable”, explique Dominique Tournier.

Avec 180 couverts par service au restaurant et 200 places assises au self, la Folie douce est un établissement qui marche. “Nous avons servi jusqu’à 330 couverts en un service.”

Du coté des fournisseurs, pas de secrets : Dominique Tournier, originaire de Rodez, n’envisage la viande que provenant de l’Aubrac. Pour le poisson et les légumes, le propriétaire y met la même exigence de qualité.

Évidemment, la folie douce est un établissement saisonnier. Il lui faut donc dégager un maximum de chiffre d’affaires dans un laps de temps réduit. Entre le 1er décembre et le 24 avril, le taux de remplissage doit être à son maximum en permanence pour que l’affaire soit rentable, d’où cette idée de self, restaurant et ‘day clubbing’ qui permettent d’atteindre les objectifs sans trop de difficultés.
A. J. A.

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