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Michelin 2011 : "C’est comme la quête du Graal"

Restauration - vendredi 29 avril 2011 13:52
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74 - Haute-Savoie Yoann Conte – La Nouvelle maison de Marc Veyrat – Veyrier du Lac (74) Après avoir repris en mai l’établissement de son mentor Marc Veyrat, il n’a fallu que sept mois pour décrocher l’étoile, au chef, installé depuis l’âge de 10 ans au pied du Mont-Blanc.



“On peut apprendre la technique, mais pas apprendre à mettre du sentiment dans ses plats”, juge Yoann Conte.
“On peut apprendre la technique, mais pas apprendre à mettre du sentiment dans ses plats”, juge Yoann Conte.

Yoann Conte, Breton de 36 ans, installé depuis l’âge de 10 ans au pied du Mont-Blanc, est intarissable sur le sujet de cette étoile tout juste décrochée. “ L’étoile est l’aboutissement d’un long apprentissage. J’ai commencé à 13 ans comme commis. Comme un compagnon fait son tour de France, j’ai appris dans des cuisines étoilées. Je suis un ‘bébé bibendum’. Pour moi, cette étoile, c’est comme la quête du Graal. J’entame une nouvelle vie. Ma cuisine est un morceau d’histoire vécue en commun avec Laurent Petit [second pour sa 2e étoile, NDLR], Thierry Marx, Pierre Carrier, Didier Oudil, Edgar Dhur, Jean Michel Diot et, bien sûr, Marc Veyrat, chez qui j’ai travaillé de l’âge de 18 à 21 ans.”

“Créer ma propre identité”

En 2010, Yoann Conte songe à s’installer. De son côté, Marc Veyrat a fermé son restaurant, à Veyrier-du-Lac (74). “C’était très dur pour lui de voir ce restaurant fermé. Reprendre l’établissement en mai, c’était un pari risqué. Sept mois plus tard, l’étoile est tombée. J’ai eu la chance d’être épaulé par Marc Veyrat, qui m’a évité beaucoup d’erreurs lors de mon installation. Il a fallu créer ma propre identité. Un travail monstre que nous avons réalisé avec mes fidèles seconds, Damien Guegan et Antony Trezy. On peut apprendre la technique, mais pas apprendre à mettre du sentiment dans ses plats. La cuisine donne du bonheur, de la vie. Ce sont des sensations simples, qui nous viennent de la petite enfance. L’étoile est quelque chose d’unique, de merveilleux. Je ne remercierais jamais assez le Michelin pour avoir créé une telle compétition, un tel niveau d’exigence. L’étoile, c’est quelque chose qui vous file entre les doigts. Il faut être persévérant. Le jour où enfin vous l’atteignez, le bonheur est indescriptible. La compétition est rude, mais ça vaut le coup, car le paradis, ça se mérite.”
Fleur Tari

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