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Michelin 2011 : Le 7e Péché au 7e ciel

Restauration - vendredi 22 avril 2011 15:26
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Bordeaux (33) Jan Schwittalla - Le 7e Péché - Bordeaux (33) En arrivant en Gironde en 2008, le jeune allemand était loin d’imaginer qu’il y décrocherait une étoile dans l’établissement qu’il a ouvert en mai 2009 avec Laurence Doisy.



La TV, les radios, la presse, tout ça je naime pas. Je ne sais pas trop faire.” La pression médiatique s’avère difficile à gérer pour Jan Schwittalla, timidité et langue française apprivoisée à son arrivée dans le port de la Lune n’aidant pas. Le jeune allemand a rejoint Bordeaux en février 2008, pour s’installer au Regent Grand Hotel. Là, travaillait aussi Laurence Doisy, sa future associée. Cest Christian Lhose qui ma poussé à venir à Bordeaux. Lui-même a démarré en France, il y avait de la famille”, explique Jan Schwittalla. C’est grâce au chef francophile, 2 étoiles Michelin à Berlin, que Jan a découvert le métier. Je voulais être profiler dans la police, mais je n’ai pas été pris. Un conseiller dorientation ma placé chez Christian Lhose. Je ne savais même pas faire des pâtes. Cétait très dur. Jétais comme une machine. Jai mis du temps à aimer ce métier. Mais lorsque je commence quelque chose, je ne peux plus marrêter.” L’apprentissage au restaurant Windmühle à Bad Oeynhausen va durer deux ans et demi. Suivent des remplacements, puis, à 24 ans, une première place de chef de cuisine au Altes Zollhaus à Sylt, le Saint-Tropez de la mer du Nord. Et puis il y eu son arrivée à Bordeaux, à l’origine juste pour un aller-retour.

 

Une cuisine riche en émotions

Ici nous ne servons pas de plats, nous délivrons des émotions”, annonçait déjà la première carte du 7e Péché, ouvert en mai 2009. Huit mois plus tard, le chef était espoir 1 étoile du guide Michelin. La cuisine, cest toute ma vie”, confie ce chef qui, lorsqu’il n’est pas en cuisine, ne pense qu’à ça. Jécris beaucoup. Mais cest aussi en travaillant que les idées viennent et que je perfectionne ma technique. On songe à son étonnant œuf Ozen accompagné d’artichauts et de truffe ou à son Filet de bar de ligne, salsifis et betteraves…Ses préférences vont aux légumes et aux poissons. Le produit, le goût et l’esthétique sont sa ligne de conduite.

Le chef qui œuvrait jusque-là en solo vient de recruter un second, Marcus Bunzel, allemand comme lui. Hormis le dimanche, je nassure quun seul service le soir. On va pouvoir élargir notre offre.”

Brigitte Ducasse

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