La Madeleine de Proust : l'art de ne pas vieillir
Restauration - lundi 21 mars 2011 16:08
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Article réservé aux abonnés
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Toulouse (31) Jouets et légumes anciens ont fait de Philippe Merle un cuisinier heureux.
Il a alors 30 ans, et il sollicite le lycée hôtelier de Savignac qui, dans le cadre d’un module de création d’entreprise, lui propose de lier enfance et légumes anciens.
“J’ai adhéré aux propositions pour le décor, à la thématique des menus. La seule hésitation a été le choix entre La Rochelle, d’où je suis originaire, et Toulouse pour m’installer”, se souvient-il.
Le succès a été instantané. “Le public a adhéré même si les légumes anciens n’étaient pas à la mode. Aujourd’hui, ils constituent toujours la base de nos plats. Nous servons 15 000 couverts par an”, explique-t-il.
Fil conducteur intergénérationnel
Un agriculteur, installé à Moissac, travaille 80 légumes différents tout au long de l’année pour le restaurant.
Le décor, immuable depuis l’ouverture en 1999, est constitué de jouets anciens posés sur des étagères ou à côté des tables. “Ils sont là pour que les clients, pas uniquement les enfants, jouent avec. Aucun n’est en vente. Certains sont des dons de collectionneurs.”
Entouré d’une équipe jeune, Philippe Merle explique le succès du restaurant par le fait que “l’enfance est le fil conducteur entre les générations”.
| Bernard Degioanni |
Podcasts
Derniers commentaires
Comment répartir les pourboires
À lire : Éloge du service en salle, valeurs et décryptage d'un métier de la restauration - Nouvelle édition augmentée
Tarte au fenouil et myzithra
Le repos hebdomadaire
Comment concilier entretien et environnement ?