Le Grand Hôtel Terminus fait le plein de jeunesse pour son centenaire

Cahors (46) 100 ans en avril et une cinquième génération en cuisine prête à assurer la relève, ça se fête !

Alexandre Marre, 27 ans, prend peu à peu la place de son père, lui-même à la tête du Grand Hôtel Terminus depuis 1984. “C'est une succession sans en être une. Je cède peu à peu mes prérogatives. Ma satisfaction, c'est de constater que la maison perdure au-delà des 100 ans”, affirme Gilles Marre.

Alexandre est arrivé voici duex ans, après être passé par l'école hôtelière de Toulouse et deux expériences, chez Maximilien (1 étoile Michelin) en Belgique et chez Marc Haeberlin. Déjà, il était dans le sillage de son père qui, lui aussi, a débuté en Belgique et séjourné quatre années à l'Auberge de l'Ill.

“J'ai la même philosophie que mon père : le produit et le goût. Je suis retourné à Cahors parce que je me sens bien chez moi. Ma venue n'a entraîné ni cassure, ni révolutionr”, affirme Alexandre.

Faire de la bonne cuisine

De 1950 à 1984, si le Grand Hôtel Terminus était l'une des références hôtelière de Cahors, le restaurant Le Balandre n'accueillait que des groupes, Français allant à Lourdes ou Espagnols se rendant à Paris.

Gilles Marre, ancien de Taillevent, a imposé une cuisine de haut niveau, après des débuts à la Villa Lorraine et à l'Ecailler du Palais Royal (3 et 2 étoiles Michelin) à Bruxelles. “On a tendance à dire 'ma' cuisine avant de constater qu'un autre a fait ce plat. Nouvelle cuisine, cuisine moléculaire, ce sont des modes. Paul Haeberlin avait raison : ni nouvelle, ni ancienne, on essaie de faire de la bonne cuisine.”