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Restaurant Al Mankal : Phénicie, ici

Restauration - lundi 21 mars 2011 11:07
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Paris (75) Recevant chaque client comme s’il était l’un des leurs, la famille Daccache hisse haut les couleurs de son pays dans un établissement qui s’est imposé comme l’une des références en matière de cuisine libanaise à Paris.



C’est une histoire de famille, comme souvent dans le milieu. Antoine Daccache a ouvert Al Mankal il y a douze ans avec son frère, diplômé d’une école hôtelière libanaise. Ce sont ses neveux, brasseurs, qui leur avaient trouvé cet emplacement rêvé sur les quais, face à la Seine et à la Tour Eiffel. Les années ont passé et son frère est tombé malade, Antoine s’est alors entouré de son épouse Raimonda et de sa sœur Nouhad pour poursuivre l’aventure, toujours en famille. Ensemble - sa femme en cuisine, sa sœur en salle et lui faisant l’aller-retour entre les deux -, ils continuent à écrire l’histoire d’Al Mankal, littéralement ‘barbecue’ en libanais.

Une ambassade du pays du cèdre

Avec les années, leur établissement s’est forgé la réputation d’être l’une des meilleures ambassades de la cuisine libanaise de la capitale et une place dans les guides gastronomiques (GaultMillau, Lebey…). Il faut dire qu’Antoine l’autodidacte ne travaille qu’à partir de produits frais au jour le jour. Sur la carte, les mets traditionnels côtoient les créations. “Nous faisons une cuisine familiale revisitée, plus fraîche, avec des choses que les autres ne font pas, raconte Antoine, nous ajoutons un ingrédient par ci, comme le citron dans le labneh [un fromage blanc libanais que l’on sert traditionnellement avec de l’ail, NDLR]Nous essayons dapporter notre touche personnelle. Parmi les créations dont le propriétaire est le plus fier figure le Zaatar, une salade de sarriette qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Autres spécialités : les fèves fraîches en salade, le Samaké Harra, une sauce pimentée, mais aussi le hoummos (purée de pois chiches), le tabouleh, mélange de tomates, persil et menthe qui n’a pas grand chose à voir avec ce qu’on appelle habituellement taboulé, les falafels, des boulettes de pois chiches qui se dégustent écrasées dans un pain libanais avec des tomates et de la salade… Pour compléter l’évasion, la carte des vins joue elle aussi la carte locale et compte, en plus de l’arack (une sorte d’anisette), huit vins libanais dont le Château Kefraya.

Côté décor, point d’exotisme. Lorsqu’ils ont rénové l’établissement en 2007, la famille a préféré miser sur une décoration raffinée et élégante couleur parme et gris perle. Ce qui ne les empêche pas de recevoir la clientèle avec convivialité.
Julie Gerbet

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