La nouvelle aventure de Pascal Chaupitre à Bourges
Restauration - mardi 31 mai 2011 09:35
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Vierzon (18) Le chef a abandonné son étoile à Vierzon et va reprendre l’ancien Piet à Terre.
Passés notamment par l’équipe de Bernard Loiseau, Annie et Pascal Chaupitre sont arrivés à Vierzon (18) en septembre 2000 pour installer leur restaurant dans la Maison de Célestin. Depuis plusieurs années, le couple cherchait à ouvrir un hôtel pour équilibrer leur affaire car, malgré l’étoile Michelin décrochée en 2008, l’équilibre restait précaire. Raison pour laquelle Pascal Chaupitre a tenté un double pari : rendre son étoile de Vierzon pour transformer son restaurant gastronomique en brasserie et rouvrir un établissement à Bourges.
Le couple va pour cela investir 900 000 € (dont 760 000 € pour l’achat des murs) afin de reprendre l’ancien Piet à Terre à Bourges. Cet établissement étoilé créé par Thierry Finet était fermé depuis juin 2010 après une liquidation judiciaire. “C’est une belle aventure qui commence, insiste Pascal Chaupitre, il y a une place pour plusieurs restaurants de bon niveau à Bourges.” Pour l’exploitation, il s’associe à Christophe Lot, qui fut 2e chef de Jean-Michel Lorain à la Côte Saint-Jacques. Le duo constitue une équipe et recrute un maître d’hôtel, un sommelier et plusieurs commis.
“Carte courte et inventive”
Après travaux, le nouveau restaurant - dont le nom est encore en réflexion - devrait ouvrir ses portes fin août. “Nous proposerons une carte courte, fréquemment renouvelée et inventive”, annonce Pascal Chaupitre avec l’objectif de retrouver rapidement une étoile pour réussir le décollage. Après avoir un temps envisagé de vendre La Maison de Célestin, Annie et Pascal ont finalement décidé de conserver l’établissement mais sous une nouvelle formule avec Les Petits Plats de Célestin. Dans cette brasserie, les nappes ont disparu, la capacité est passée de 40 à 60 places, les prix ont été divisés par deux, la carte s’est muée en ardoise. “Mais nous avons largement gardé notre ancienne clientèle tout en en conquérant une nouvelle, se réjouit Pascal Chaupitre. Pour cela, nous avons conservé un certain standing avec la même déco et la même carte des vins.” Aujourd’hui le chiffre d’affaires de la brasserie est sensiblement égal à celui de l’ancien restaurant étoilé : un résultat sécurisant pour prendre le risque de cette nouvelle aventure berruyère.
Jean-Jacques Talpin |
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