Le Michelangelo accueille les stars

Antibes (06) Durant le Festival de Cannes, les soirées s'y sont succédé, aussi bien pour Chanel, Paul Belmondo ou encore Jane Fonda.

Loin du bruit et de la foule, les vedettes l'adorent. Elles savent qu'au Michelangelo de Mamo, elles seront bien reçues, que la table sera bonne et les portions généreuses, qu'elles pourront s'encanailler simplement. Les murs de la trattoria, couverts de photos, témoignent de leur fidélité à Mamo qui tente de justifier : “j'aime les gens et je les respecte. Chez moi, chaque client est une star et je l'accueille comme telle, sans en faire trop, ni trop peu”. Parti de rien, cet Italien natif d'Antibes a racheté il y a 10 ans cette ancienne cave du Domaine Ott, après avoir tenu différents restaurants à pâtes et pizzas en Italie, en France et en Floride. Le lieu, chargé d'histoire, a été intelligemment rénové l'an passé. Il affiche désormais un cadre chaleureux et une élégance discrète soulignée par les oeuvres de Jean-Claude Novarro et Marco Martty, des amis de Mamo. 

Bientôt à New York

Obsédé par la satisfaction du client, Mamo sélectionne les meilleurs produits, revendique une cuisine simple mais goûteuse d'inspiration italo-provençale, veille particulièrement aux cuissons. Il passe de la cuisine à la salle, de la salle à la cuisine, fait ajuster un assaisonnement, ajouter une garniture supplémentaire. L'essentiel de la carte est consacré aux antipasti, pasta et pizze. “Je fais ce que je sais faire”, dit-il simplement. En cuisine, l'équipe s'est étoffée après les travaux. Pierre Garnieri, “le roi de la pâte”, a été rejoint par Michel Tran, le nouveau chef exécutif, MAF 95, un ancien de chez Chibois, Bocuse et Blanc. Car Mamo, l'esprit vif, sait “toujours être dans le coup” et prépare l'avenir. Avec son associé Patrick Tartary et son fils Mikaël, il ouvrira en décembre un nouveau restaurant à New York, dans l'incontournable Meatpacking District.