Première édition du Meilleur ouvrier de France barman : réactions à chaud des deux lauréats

Clermont-Ferrand (63) Stéphane Ginouves du Fouquet's Paris, et Maxime Hoerth du Four Seasons Georges V à Paris, sont les deux MOF de la première édition de la classe Barman.

Stéphane Ginouves, 1er barman au Fouquet's Paris :

“Je me suis longuement préparé pour obtenir ce titre. Il est vrai que l’on a toujours des doutes quand on sort des épreuves : l’écrit du matin était compliqué - très axé sur la culture générale. L’oral m’a redonné du baume au cœur, car la tequila est un produit que je connaissais bien. Pour le débouchage du champagne c’était assez mitigé, je me suis aperçu des erreurs que j’avais commises. Quant à l’épreuve du cocktail création, j’étais content de moi ; c’est la décoration qui m’a un peu chagriné - faute de temps -. Je suis fier d’avoir participé à ce concours pour la valorisation du métier : le mot ’barman’ est enfin reconnu ! L’Association des barmen de France y est pour beaucoup, elle s’est battue pour cela. C’est un aboutissement… La suite ? Savourer mon titre, et après, tenter d’autres challenges…”

Maxime Hoerth, 1er barman au Four Seasons Georges V à Paris :

“C’est un concours difficile, il y avait beaucoup de pression tout au long de la journée ! On expose son travail devant un jury, il faut prouver qu’on a sa place dans le métier; et puis on a envie de bien faire pour être à la hauteur. Du haut de mes 25 ans, c’est un challenge en soi. Les épreuves ? Pour le champagne, j’ai été déstabilisé car je ne m’attendais pas à 2 champagnes de la même maison (GH Mumm), l’argumentation était difficile. Pas évident pour l’écrit aussi : il y avait des questions dont je ne connaissais pas les réponses - pour certaines, je n’étais même pas encore né ! Par contre, j’ai pris beaucoup de plaisir à la réalisation du cocktail. Ensuite ? Pousser d’autres personnes à participer au concours dans trois ans, et être un ambassadeur du MOF Barman.”