Jean-Luc Rabanel ajoute du confort à son atelier

Arles (13) Réception isolée du restaurant et salon d’accueil sont achevés en attendant le prochain aménagement d’une table d’hôte. Sans oublier le lancement d’une nouvelle formule.

À deux pas de la mairie d’Arles, la rue des Carmes sera un jour baptisée rue Jean-Luc Rabanel. Patiemment, cinq ans après son ouverture, le cuisinier originaire du Sud-Ouest y développe ses activités et y donne une vie nouvelle. “Elle a bien évolué, elle est devenue piétonne, nous avons réussi à y imposer des règles de civisme et de propreté, elle est plus fréquentable. Et bientôt, je vais y planter un rang de vignes sur toute sa longueur… ”

Mais avant cela, Jean-Luc Rabanel a fait l’acquisition d’un cabinet d’architectes qui jouxte son restaurant gastronomique L’Atelier au-dessus duquel brillent deux étoiles. “C’était devenu indispensable ! J’ai donc voulu cet espace de 100 m2 avec la volonté d’en faire un lieu d’accueil susceptible d’offrir plus de confort aux clients. Il s’agit d’un vrai sas entre la rue et le restaurant, qui permet d’entrer progressivement dans mon univers. Ici, j’ai tout pensé et conçu tant pour la décoration que pour le mobilier. ”

Une vraie réception, des toilettes séparées, un salon d’accueil et une mezzanine pour recevoir de tout petits groupes : les habitués de ce restaurant qui célèbrent l’imagination apprécient visiblement ce changement. “ Le salon, c’est un lieu où prendre l’apéritif et découvrir les prémices du repas. ”

Vers une offre 7 jour sur 7 à travers plusieurs lieux 

Pour offrir un cadre à la hauteur de la qualité de sa table, Jean-Luc Rabanel veut concrétiser deux nouveaux projets au cours des prochains mois. Celui des Terrasses d’à côté, au-dessus de l’espace baptisé La salle à manger et ouvert il y a un an. “On prendrait de la hauteur, ce qui serait une façon d’être un peu moins en ville… ” Mais avant cela, il compte bien accueillir les clients à La table d’hôtes. “Ce sera un nouveau satellite qui entraînera une reprise complète de la cuisine, de l’office et du laboratoire pâtisserie. Cela complètera l’ensemble de l’offre de la plus haute gastronomie à la ‘cuisine de rue’ ; on pourra manger 7 jours sur 7 dans l’un de nos restaurants. Ce sera amusant aussi de retrouver un même produit élaboré de différentes façons à la carte de chaque lieu. ”
Pour aller dans ce sens, il a fait de La salle à manger un restaurant ouvert le lundi et le mardi, jours traditionnels de fermeture de L’Atelier. “Ce sera ma cuisine réalisée à tour de rôle par mes chefs. Autour d’un menu unique à 55 €, cela permettra aux gens de passage ces jours-là comme aux Arlésiens qui n’osent pas venir à L’Atelier pour des raisons économiques, de découvrir l’esprit de notre table gastronomique même si elle est fermée en tant que telle… ”