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Le Saint-Jacques dans l’air du temps

Restauration - jeudi 30 juin 2011 10:58
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Argentat (19) Le restaurant de Patrick Ceaux, à Argentat, s’est offert un décor et une atmosphère dignes du talent de ce chef ambitieux.. Le personnel apprécie, les fidèles sont ravis.



Depuis bientôt neuf ans, Patrick Ceaux s’est forgé une solide réputation au Saint-Jacques, à Argentat (19). Sa cuisine raffinée et inventive, apprise aux côtés des plus fines gâchettes tel Guy Savoy, a fait mouche d’emblée auprès d’une clientèle devenue fidèle.

Mais jusque-là, les lieux et la déco n’avaient pas une réelle identité à la hauteur du talentueux corrézien.

Alors à l’automne dernier, le Saint-Jacques a fermé ses portes pendant quelques semaines, le temps d’opérer un lifting de grande ampleur : déco, sanitaires, nouveau salon, nouvel accueil… tout y est passé. Ces travaux de modernisation ont été accompagnés par le conseil général de la Corrèze et de la municipalité d’Argentat, dans le cadre de la valorisation du patrimoine.

Cosy, chic et moderne

Sous la houlette de l’architecte local Pierre Brudieux, les salles ont gagné en luminosité, en confort et en fonctionnalité. Les couleurs - subtile harmonie de taupe, parme et orange - et le design ont une résonance plus contemporaine et impriment aux lieux une atmosphère plus intime et chaleureuse. “On a beaucoup visité, beaucoup consulté pour tenter de trouver la juste tonalité, quelque chose qui nous ressemblait aussi, explique Patrick Ceaux. Ce concept cosy, chic et moderne semble plaire aux habitués. Et il nous a permis de capter une nouvelle clientèle.”

Cette nouvelle configuration s’est traduite par une augmentation de la capacité du restaurant qui peut désormais accueillir une cinquantaine de couverts. À bientôt 40 ans, Patrick Ceaux affiche la maturité et la sérénité de celui qui a bien su mener sa barque. Toutefois, et il ne s’en cache pas, le chef compte sur cette rénovation pour donner un nouveau visage à sa carrière et, pourquoi pas, décrocher une étoile qui permettrait au Saint-Jacques de s’installer définitivement dans la cour des grands.
Fabrice Varieras

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