Un bistrot qui démarre au galop
Restauration - lundi 4 juillet 2011 15:11
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Boissy-Maugis (61) Dans l’Orne, le Bistrot des écuries démarre bien grâce à la réunion des passions de ses propriétaires : vin, gastronomie et chevaux.
Le Bistrot des écuries a ouvert en avril dernier à Boissy-Maugis dans l’Orne. Pour le trouver, il faut suivre une petite route qui monte sur une colline. Là-haut, la vue sur la campagne alentour est à couper le souffle. Dans la vieille ferme entièrement rénovée, on peut prendre l’apéritif dans un fauteuil devant la cheminée, puis déjeuner dans la salle de 50 places ou sur l’une des mezzanines en acier brut.
Ulrike Rudolph, Autrichienne venue en France pour y étudier l’œnologie, et Sandrine Strauch, née dans le village voisin et amatrice de concours hippiques, voulaient créer un lieu où associer leurs passions : gastronomie, vin et cheval. La carte du bistrot est simple et fait se cotoyer produits locaux et quelques recettes autrichiennes. Le menu à 16 € change tous les jours. “Nous voulons que le menu ne soit pas trop cher pour que les clients gardent leur budget pour le vin, et qu’ils puissent venir souvent”, explique Ulrike Rudolph. La jeune femme propose plus de 70 références, dont la plupart sont disponibles au verre.
On ne vient pas que pour manger
Pour diversifier leurs activités, elles ont aussi ouvert un petit centre équestre et une chambre d’hôte. Deux chevaux vivent déjà dans les écuries situées juste en face de la terrasse du restaurant. Elles accueilleront bientôt deux chevaux de randonnée supplémentaires, et un poney-club ouvrira en juillet. En plus de la chambre d’hôte déjà disponible, quatre nouvelles chambres sont en construction.
Grâce à ces aménagements, les clients peuvent venir à cheval depuis les sentiers de randonnée tout proches, et laisser leur monture aux écuries le temps de dîner ou de passer la nuit. Et l’établissement proposera aussi bientôt des cours de cuisine et d’œnologie. Bref, on ne vient pas que pour manger au Bistrot des écuries, et c’est ce qui explique qu’il affiche déjà complet tous les vendredis et samedis soir.
| Julie Durand |
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