Maître Kanter laisse la place Au Bureau
Restauration - vendredi 19 août 2011 17:46
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Brive (19) Une franchise succède à une autre, avec l'arrivée, prévue en janvier 2012, d'Au Bureau, sur un emplacement devenu l'enjeu d'un vrai feuilleton dans la cité briviste.
Le dossier de l'après Maître Kanter, boulevard Koening, semble avoir trouvé sa solution, avec le projet de reprise développé sur Brive par deux hommes d'affaires locaux. Patrick Guérin et Stéphane Dayre ont présenté leur dossier à la presse et aux autorités le 18 août dernier, s'engageant à investir plus d'un million d'euros dans l'implantation d'une brasserie franchisée sous l'enseigne Au Bureau. Un concept qui devrait dès janvier 2012 prendre la place de l'ancien Kanter, fermée depuis 2006. Sont annoncés 22 emplois, pour une salle de 110 couverts complétée d'une terrasse de 80, le tout accessible sept jours sur sept. Le site, propriété en partie des bâtiments de France, devrait conserver son apparence à deux pas des parkings de la Place du 15 août, au coeur de la cité gaillarde.
Cette initiative met fin à un véritable serpent de mer commercial qui aura coûté plus de deux millions d'euros à la collectivité briviste. Lors de la fermeture de l'ancienne brasserie, la municipalité - alors dirigée par l'UMP Bernard Murat - avait souhaité conserver la gestion foncière du site. Elle en était devenue propriétaire, créant une société d'économie mixte pour l'exploiter. Plusieurs bonnes idées - une trentaine - s'étaient alors exprimées, abandonnées pour diverses raisons. Deux cependant solides : un centre d'affaires, vite oublié, et l'implantation de La Taverne du Sommelier, du Tulliste Didier Bordas. Ce dernier a depuis finalement ouvert son unité à quelques centaines de mètres de là, se positionnant ainsi en concurrent du futur Au Bureau.
La ville n'est pas pour autant débarrassée de l'affaire, puisque elle demeure toujours responsable des lieux. Elle va louer ces derniers à un tarif attractif, afin d'encourager la reprise d'une friche dont l'entretien devenait de plus en plus coûteux et problématique. Au passage, elle investira 150 000 € supplémentaires pour sa réfection, avec l'espoir de pouvoir le céder dans un proche avenir à ses nouveaux locataires. L'actuelle municipalité (PS avec Philippe Nauche) pourra alors faire ses comptes, obligatoirement négatifs, puisque les bâtiments ont été estimés récemment seulement à 1,2 M€.
| Jean-Pierre Gourvest |
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