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Cocotte & Canou : l'amitié récompensée

Restauration - jeudi 7 juin 2012 10:02
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Paris (XIe) Amis d'enfance, Sandra Falco et Fabrice Pouzenc se sont associés pour ouvrir un bistrot de proximité sans chichis.



La photo des deux associés à l'école maternelle trône en bonne place dans ce convivial bistrot de quartier.
La photo des deux associés à l'école maternelle trône en bonne place dans ce convivial bistrot de quartier.

Cocotte pour elle, Canou pour lui. Deux surnoms mâtinés d'enfance repris par les deux Roannais pour baptiser cette petite table du XIe arrondissement. "Un projet que j'ai porté pendant six ans", résume Fabrice Pouzenc. Après un CAP de pâtisserie et un apprentissage chez Pralus, il délaisse ses velléités culinaires pour embrasser une carrière dans le textile. En 2009, décidé à revenir aux fourneaux, il prépare son CAP de cuisine à l'École Ferrandi sous la houlette d'Alain Carrère au Pamphlet.

Restaurant format poche

Sandra Falco, son amie de toujours, ne tarde pas à le rejoindre dans l'aventure : lui sera en cuisine, elle en salle. Avec détermination, ils défendent leur dossier devant la commission de Paris Initiative, pour voir le fruit de leurs efforts récompensé : au printemps 2012, Cocotte & Canou ouvre ses portes. Avec un format poche - 20 places assises, 2 formules déjeuner affûtées (15 et 19 €) et une carte du soir volontairement courte -, les jeunes restaurateurs décomplexés vont à l'essentiel. Misant sur la fraîcheur et la saisonnalité des produits, leur proposition fait la part belle à leurs origines rhônalpines. Franc succès à cet égard du côte roannaise de Robert Sérol, "qui fournit Troisgros chez nous", proposé en cru d'appel à 20 € la bouteille (4,5 € au verre), pour arroser des fondamentaux tels que la bavette d'aloyau le midi (13 €) ou, plus audacieuse, l'échine de cochon fermière servie avec blettes à la fourme d'Ambert le soir (17 €).

"Notre plus-value réside peut-être dans l'argument régional et un rapport qualité-prix étudié, note Sandra Falco, car notre démarrage s'avère encourageant : nous dépassons d'ores et déjà le ticket moyen fixé à 22,50 € !"
Félicie Geslin

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