Avant de prendre sa succession, il a fait l'école hôtelière de Grenoble et multiplié les expériences pendant treize ans, alternant au rythme des saisons, l'hiver chez les autres, l'été à l'auberge familiale.
Michel Truchon aime les "choses simples". À 62 ans, ses plats mettent en avant le terroir mais s'ouvrent vers des contrées plus lointaines. Les ris d'agneau de l'Aveyron, la tourte de joue de boeuf d'Aubrac côtoient le rouget barbet de petits bateaux, les langoustines bretonnes.
Aucun regret
La structure actuelle, édifiée en 1994 avec Chantal, son épouse, comprend trois suites, huit chambres, un restaurant, une terrasse, une piscine couverte et un jardin de 5 000 m2.
Ses trois enfants ne lui succèderont pas. Il n'a pas de regret, juste la crainte d'avoir des difficultés à trouver un repreneur le moment venu. "Nous ne sommes pourtant qu'à une heure et demie de Toulouse et deux heures du bord de mer", ajoute-t-il.
Publié par Bernard DEGIOANNI