« Le festival Omnivore n’a jamais été aussi en phase avec les valeurs d’une Jeune cuisine engagée, nature, visionnaire… , constate Romain Raimbault, le directeur d’Omnivore qui a pris ses fonctions en septembre dernier. Personne ne s’attendait à la crise que nous venons – et sommes encore en train – de traverser, mais je vois dans l’intervention des jeunes chefs en première ligne de la solidarité et de la réflexion comme l’évidence des valeurs, d’une certaine vision que porte justement Omnivore depuis son origine. »
L’équipe d’Omnivore a dû repenser sa quinzième édition pour mieux penser la cuisine d’aujourd’hui et de demain : programmation resserrée autour des acteurs français de la Jeune cuisine, scène artisan musclée par la programmation en alternance de la Scène Grand-Angle. Sans oublier la fête, grâce notamment à un grand foodcourt, à une scène outdoor et à l’apport de la programmation musicale du Mondial de la Bière qui se tiendra sur les mêmes dates, du 11 au 13 septembre.
La cuisine va-t-elle changer le monde ?
La Scène Grand-Angle met les pieds dans le plat. Elle réunit les meilleurs professionnels autour des grandes questions de l’époque : le rôle central de l’éducation, l’intégration sociale par la restauration ou encore la capacité de survie au changement climatique. « Il n’y a rien de plus inutile qu’une gastronomie qui s’auto-congratule, observe Romain Raimbault. Oui, la cuisine peut changer le monde si elle s’ouvre aux grandes questions qui le traversent. »
L’économie n’est pas en reste sur la Scène Grand-Angle : quel nouveau mix pour le restaurant du 21e siècle ? Comment être responsable et rentable ? Pourquoi s’ouvrir au digital ? Et pour confirmer son statut de festival avant-gardiste, la Scène Grand-Angle donnera également chaque jour, en partenariat avec Service Compris, la possibilité à de jeunes entrepreneurs de venir présenter leurs projets lors d’un « pitch contest » devant un jury de chefs et de professionnels.