Retour d'expérience : "J'ai repris un restaurant grâce au journal de 13 heures de TF1"

La-Vallée-au-Blé (02) Depuis dix ans, le journal de 13 heures de la première chaîne fait, chaque semaine, la promotion de commerces vacants au plus profond des régions. Un engagement éditorial qui a profité à beaucoup de restaurateurs candidats à ces reprises. Ces derniers bénéficient, en outre, de la vitrine phénoménale qu'offrent les reportages d'un journal télévisé très populaire.

“Le 13 heures de TF1 permet la reprise de pépites en région”

La-Vallée-au-Blé (02 Depuis dix ans, le journal de 13 heures de la première chaîne française fait, chaque semaine, la promotion de commerces vacants au plus profond des régions. Un engagement éditorial qui a profité, sans frais, à beaucoup de restaurateurs candidats à ces reprises. Ces derniers bénéficient, en outre, de la vitrine phénoménale qu’offrent les reportages d’un journal télévisé très populaire.

“Trois semaines après la reprise, nous avons dû abattre la cloison qui séparait le restaurant de la chambre des précédents gérants, pour offrir une deuxième salle à notre clientèle qui se bousculait. Pourtant, nous sommes dans un village de 360 habitants !”, s’enchante Cindy Huart. Issue du monde médical, la jeune femme se porte candidate avec Mickaël Alibert, son compagnon, cuisinier de formation, à la reprise du bar-brasserie de la Vallée, unique établissement de restauration de la commune rurale de la Vallée-au-Blé (Aisne), sans activité depuis six mois.

“Le beau-père de mon mari a eu connaissance de cette affaire à reprendre grâce à TF1 et sa rubrique SOS Village. Un site internet créé par la chaîne facilite, sans frais ni contraintes, la mise en relation entre candidats et commerces à reprendre en zone rurale”, explique la restauratrice. Chaque lundi sur journal de 13 heures de TF1, la journaliste Dominique Lagrou-Sempère fait, en effet, la promotion des commerces à reprendre et donne des nouvelles des reprises réussies avec le projet, depuis dix ans, de lutter contre la désertification des communes isolées. Dans cette rubrique, nommée SOS village, on trouve aussi bien un coiffeur, un boucher, un hôtelier, un restaurateur communal qu’un cordonnier qui recherchent activement un successeur et beaucoup de pépites qui ont de quoi faire rêver les téléspectateurs.

Des restaurants avec des loyers dérisoires

“Les communes mettent à disposition des lieux de restauration avec de faibles investissements et loyer. C’est idéal pour démarrer”, explique Cindy Huart, dont l’activité a pourtant été durement touchée par la crise sanitaire. “Les gens de la région ont joué le jeu en commandant beaucoup de plats à emporter. Le pass sanitaire nous a plus affectés. Sur notre insistance, deux journalistes du 13 heures de TF1 sont venus filmer cet été le succès de notre reprise. Lorsque le sujet a été diffusé, le 23 août dernier, le téléphone a sonné sans cesse et des clients sont venus d’encore plus loin. Nous avons créé deux emplois, un temps complet en salle et un poste d’apprenti en cuisine, et nous rendons service à la commune en faisant dépôt de pain”, conclut Cindy Huart, ravie.

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Francois Pont