"La formation est la clé de notre métier. On estime que 60 % de nos adhérents sont des autodidactes. Mais patrons comme salariés ne sont pas au courant qu'à travers des formations, ils peuvent valoriser leurs acquis", a-t-il dit. "Nous avons d'excellents centres qui proposent des formations. Mais les professionnels sont souvent trop frileux comme ils le sont à l'égard du titre de Maître restaurateur", a ajouté Guy Pressenda.
La présidente de la branche restaurateurs, Tony de Rus Manenc, a évoqué la nouvelle TVA à 7 % et insisté sur le fait que les restaurateurs avaient tenu leurs promesses lors de l'application du taux à 5,5%. "Nous avons baissé les prix, embauché. Beaucoup d'établissements proposent aujourd'hui des menus à moins de 10 €, et, à ce prix-là, on ne peut pas réclamer des miracles", a-t-elle estimé.
"Être un vrai gestionnaire"
Joëlle Pelata, présidente de la branche hôtellerie, a noté que l'année 2011 avait été "moyenne en terme de fréquentation", déplorant "le nombre croissant de résidences hôtelières à Toulouse qui représentent 30 % du parc hôtelier". Elle a relevé que "désormais 70 % des ventes s'effectuent par l'intermédiaire des sites de réservation, ce qui a une incidence pour les hôteliers qui reversent des commissions de 20 %".
Joëlle Pelata a souligné que "pour être hôtelier aujourd'hui, il fallait être un vrai gestionnaire" : "Il faut savoir être moins cher un jour et plus cher un autre", a-t-elle dit. Joël Pauly, délégué régional de la Spré (Société pour la perception d'une rémunération équitable), et Philippe Le Moen, directeur régional de la Sacem, ont expliqué les nouvelles tarifications, en place depuis janvier, s'attirant des remarques acerbes de la part des adhérents de l'Umih.
Guy Pressenda a annoncé le renouveau de la course des garçons de café à Toulouse que l'Umih 31 entend inscrire dans le cadre de la Fête de la gastronomie.
Publié par Bernard DEGIOANNI