À l'assemblée générale de l'Umih de l'Orne, Francis Attrazic a présenté le nouveau site internet des maître restaurateurs, Guy Pressenda, vice -président de la FNRF, membre du bureau de l'Umih et trésorier du Fafih, a fait l'éloge des certificats de qualification professionnelle et de la validation des acquis de l'expérience. Quant à Thierry Grégoire, président de la Fédération nationale des saisonniers, il a évoqué le problème de l'accessibilité, la mise aux normes de classement, la montée du paracommercialisme, mais surtout le rôle de plus en plus important des centrales de réservation "qui ponctionnent les hôteliers et les restaurateurs, mais échappent à la fiscalité française puisqu'elles sont situées à l'étranger".
Roger Bellier, président de l'Umih de l'Orne, a présenté un bilan positif du syndicat, toujours "épaulé avec efficacité par la CCI et le CDT". Preuve que les hôteliers et les restaurateurs ont du coeur, il a signé au cours de la journée un partenariat avec les Restos du Coeur. La conférence sur l'innovation fut un point fort dans la journée. Pour Roger Bellier, il est nécessaire de "s'adapter, gagner en performance, pour garder un esprit de compétitivité et assurer la pérennité des entreprises". Partage, désir, rénovation… des notions que Franck Michel, formateur, a développées en relation avec ce thème central de l'innovation. "L'histoire que vous allez raconter chez vous est d'abord votre histoire", a-t-il rappelé.
Le département est le premier à avoir proposé une grille de critères regroupés dans un manuel avec fiches techniques pour chaque partie de l'établissement, les incontournables à faire ou à éviter en matière de décoration. "Nous proposons des aides pour la rénovation, ajoutait Pierre Poisson du CDT. "Le département peut distribuer jusqu'à 50 000 € par établissement, avec un montant minimum de 10 000 € de travaux", précisait Christophe de Balorre, conseiller général.
Poussés par la règlementation qui les oblige à réinvestir dans leur outil de travail, les entreprises rénovent et donc innovent. Mais, gare au design à tout prix. Comme le disait Roger Bellier : "Je me demande si tous les jolis concepts que nous avons vus pourraient s'adapter à mon établissement."
Publié par Évelyne de Bast