Pour sa 11e édition, le Carrefour des métiers de bouche a encore une fois rassemblé professionnels et grand public sur 15 400 m2. Pas de changement non plus sur la répartition du salon en trois pôles, le village des professionnels réservé aux seuls professionnels, le village des métiers et le village des saveurs, accessibles à tous les visiteurs. Le principe de la gratuité de l'entrée est lui aussi maintenu. "Et nous souhaitons continuer, assure Jean-Claude Guignard, président du Carrefour, parce que ça permet à des familles qui n'ont pas les moyens de venir en payant, de voir, de goûter, de toucher et surtout de se renseigner. Nous nous sommes aperçus avec le CFA des Deux-Sèvres, que l'année qui suit le Carrefour, 5 à 7 % d'élèves supplémentaires viennent s'inscrire."
Vocation d'information et de promotion des métiers
Ce rendez-vous se veut aussi tourné vers la convivialité avec des événements toujours plus nombreux. Trois nouveautés principales auront marqué l'édition 2012 : le Concours national des jeunes espoirs et jeunes chefs charcutiers-traiteurs, qui s'est déroulé pour la première fois en province, un concours Art floral en métiers de bouche et un concours des Chefs de collège public. Pour répondre à sa vocation d'information et de promotion des métiers, le salon a aussi organisé une conférence sur le thème : 'la formation garante de la qualité et de l'avenir' qui a été suivie par 250 visiteurs.
Si le Carrefour a réduit sa durée, il n'a pas perdu en qualité. Les premiers chiffres faisaient état de 16 000 à 17 000 visiteurs professionnels (y compris élèves des écoles et lycées professionnels) et 15 000 à 16 000 visiteurs grand public. À titre de comparaison, ils étaient 39 000 au total, pour la précédente édition avec un samedi en plus, jour de grande affluence pour les familles. Mais Jean-Claude Guignard est satisfait des premiers retours qu'il a reçus. "Beaucoup d'exposants sont venus me voir pour me remercier. Et les organisateurs du concours des charcutiers traiteurs, qui est un concours parisien d'habitude, m'ont dit qu'il aura lieu à nouveau à Niort dans deux ans." À peine le salon clôturé, son président pense déjà au prochain. "Dans deux ans, je veux mettre un accent encore plus fort sur la formation et l'avenir de nos métiers. J'essaierai de faire venir un panel de grands chefs, cuisiniers, pâtissiers, traiteurs. Mais ce n'est qu'un souhait, on verra dans deux ans."
Publié par Élodie BOUSSEAU