Fabien Labeyrie, 34 ans, était administrateur judiciaire avant d'ouvrir, avec succès, un bistrot gourmand et contemporain à Toulouse, la Pref. Il vient d'inaugurer un deuxième restaurant, samedi 8 juin, à quelques enjambées du précédent, en partenariat cette fois avec un boucher. Georges Martinez est propriétaire du Papagayo qui se situe à côté de la Faculté de Droit de la ville rose. Une institution que tenaient ses parents, qu'il a reprise et que ses enfants sont en train de reprendre. Frédéric Mauger, quant à lui, a choisi d'installer l'enseigne Subway face à la gare de Toulouse. Les trois hommes ont été élus hier, lundi 10 juin, à la tête de la CPIH 31-CPIH 82 lors de l'assemblée générale constitutive de cette nouvelle structure de la rue Barye. Ils représentent respectivement la restauration, les licences 4 et la restauration rapide. Les statuts prévoient pour la première année une présidence tournante. A leurs côtés, Frédéric Schmidt, 35 ans, exploitants de deux pizzérias dans le Tarn, Sandrine Toniutti (désormais secrétaire générale) qui va ouvrir une brasserie à Colomiers (31), Jacques Hurtevent, 66 ans, patron de Version Concert à Toulouse, Yoann Pichard (vice-trésorier), qui vient de créer à 27 ans l'Escale à Pizza dans le village de Cornebarrieu (31) après avoir travaillé cinq dans le temple de spécialité italienne en France : chez Pizza Mongelli. Et François Nicoules (Subway, rue de la Balance à Toulouse). La réunion a été suivie d'une assemblée générale extraordinaire. Hervé Geze (Premium Toulouse) a été chargé du développement et des relations extérieures et Sylvain Londres, de l'Infa, chargé de communication. Motivée, l'équipe s'est donnée des objectifs « réalisables », une centaine d'adhérents pour commencer. « Ce qui me plaît dans ce projet, c'est son dynamisme, sa vision différente du syndicaliste et surtout son respect de l'indépendant » commente le nouveau vice-président en charge de la restauration. Philippe Lhomme, vice-président national de la CPIH et président de la CPIH 16, confirme. Nous défendons non seulement l'intérêt de nos entreprises, c'est-à-dire un outil de travail et des emplois, mais également leur indépendance. Nous ne voulons pas que des acteurs financiers viennent nous dicter leur loi. » Sur le fonctionnement d'un bureau départemental, il ajoute : « Nous devons êtes sur le terrain, travailler en relation avec toutes les administrations, toutes les institutions. Mais il y a aussi l'extra-syndical. A Angoulême, nous avons lancé les Gastronomades. Nous faisons aussi un casse-croûte à six heures du matin avec les adhérents. Il y a les producteurs locaux, on parle produits, on crée des liens, de l'humain… ». Pascal Chardonnet, président national des saisonniers de la CPIH et président de la CPIH 65, est aussi venu soutenir cette naissance. « Dans notre fonctionnement, nos affaires doivent rester primordiales car cela nous permet de garder intacte notre motivation. C'est compliqué, ça prend du temps, mais c'est une vraie force sur le terrain. Nous savons de quoi nous parlons ». Roselyne Mendailles, présidente de la CPIH 46 et Renée Duquesne, vice-présidente de la CPIH 33 ont également salué de leur présence et avec beaucoup d'amitié, l'installation de la CPIH dans la région toulousaine, dont les bureaux sont abrités par l'Infa Toulouse.
Publié par Sylvie SOUBES
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