En séance plénière, en présence du président national des restaurateurs, Hubert Jan, Joël Giraudeau est revenu sur cette année de crise et les réponses apportées par son syndicat. "Nous avons monté des opérations collectives pour essayer de sentir l'avenir, les tendances." Par exemple, le voyage d'études à Paris, organisé en novembre dernier en partenariat avec la CCI auprès de vingt restaurateurs. Côté hôteliers, une centrale de réservation Open System a été mise en place, grâce au financement du conseil général. "Il y a la place pour une plateforme territoriale : Open System fait aujourd'hui un chiffre d'affaires de 500 000 €. Mais il faudrait le multiplier par trois ou quatre." Plusieurs opérations promotionnelles ont également été mises en places avec Vendée tourisme, comme le guide des hôtels de Vendée ou la participation du syndicat au salon du tourisme de Bruxelles.
55 maîtres restaurateurs
2014 s'annonce tout aussi constructive. Le développement des Maîtres restaurateurs est au coeur des projets. "Ça marche très bien chez nous, s'enorgueillit Joël Giraudeau, puisque nous en avons 55 sur le département." À l'heure où la loi sur le fait maison attend ses décrets d'application, le syndicat veut devancer l'exigence de transparence des clients en s'appuyant sur le 100 % fait maison. "Il faut également faire connaître les Maîtres restaurateurs au grand public", ajoute le président de l'Umih 85.
Cette année sera aussi la dernière ligne droite pour se conformer à la réglementation sur l'accessibilité. "Très peu d'entreprises sont à jour, reconnaît Joël Giraudeau. Il faut déjà simplifier les demandes de dérogation et les rendre moins coûteuses." À quelques semaines de l'échéance électorale des municipales, il compte en profiter pour rencontrer les maires des principales villes et leur demander notamment de mettre un frein à la hausse des impôts locaux. Si la situation économique est difficile, l'Umih 85 ne compte pas pour autant baisser les bras.
Publié par Élodie BOUSSEAU