Appel à la mobilisation
Le danger est aussi grand avec les tables partagées et les repas à domicile. "On en a déjà recensé cinq à Chinon et une trentaine sur Tours. À terme si nous ne faisons rien, ces tables seront plus dangereuses pour les restaurateurs qu'Airbnb ne l'a été pour les hôteliers", tonne le président de l'Umih 37. Théoriquement, ces tables doivent être déclarées aux services de l'État qui, en Touraine, n'ont reçu aucune inscription.
Pour lutter contre cette nouvelle concurrence Hubert Jan appelle à la mobilisation, qui passe notamment par le recensement des adhérents pour peser sur la représentativité. "Nous n'en sommes qu'à 30 % d'adhérents recensés, c'est insuffisant." Pourtant, des avancées ont été enregistrées : le statut d'artisan restaurateur ("c'est fait à 98 %") ou l'affichage des contrôles d'hygiène "qui ne serait plus que facultatif".
Mais en Touraine, un nouveau combat mobilise les adhérents : la charte de la vie nocturne qui doit être prochainement approuvée : "Nous avons été consultés, mais cela doit aller au-delà. Nous voulons être reconnus comme les véritables partenaires de l'économie touristique", insiste Jean-Marie Gervais
Publié par Jean-Jacques TALPIN