#Coronavirus : le déplafonnement des titres-restaurants mal vécu en l'état, édito du journal du 7 mai 2020
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Le texte de loi autorisant l’augmentation du plafond des achats payés dans le commerce devrait être publié prochainement. Le plafond des dépenses, qui était de 19 € par jour, devrait temporairement passer à 95 € par semaine. La Commission nationale des titres-restaurant s’est prononcée contre, rappelle le GNI, qui estime que le principe va entrainer un “afflux d’utilisation des titres dans la grande distribution” au détriment de toutes les autres formes de restauration. Ouvrir ce robinet est-il vraiment nécessaire aux consommateurs dans l’immédiat ? Dans son courrier adressé récemment à la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, l’Umih réitère ce qu’elle répète à Bercy depuis plusieurs jours : “Cette opération serait vécue comme une injustice supplémentaire pour des dizaines de milliers de restaurateurs et mettrait en péril le rebond tant attendu de leur activité.” Dans cette lettre, signée par Roland Héguy, président confédéral de l’Umih, et Hubert Jan, président d’Umih Restauration, l’organisation professionnelle réclame une équité de traitement : “Le début de l’opération doit impérativement coïncider avec la date exacte de réouverture de toutes les activités de restauration fermées par l’arrêté du 14 mars 2020.” Ce qui serait sans doute plus logique.
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Sylvie Soubes |
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