La 3ème loi de finances rectificative déçoit. Pour l’Umih, il s’agit même d’une « douche froide ». Plusieurs mesures étaient discutées, comme l’exonération de la taxe audiovisuelle durant la période du confinement pour l’hôtellerie et la restauration, adoptée au Sénat puis retirée en commission mixte paritaire à l’Assemblée Nationale à deux jours d’intervalle alors que tous les indicateurs allaient en faveur d’un aménagement. « Nos trésoreries sont fragilisées par 3 mois de fermeture et par une reprise d’activité au ralenti en raison de l’absence de tourisme d’affaires, événementiel et touristes étrangers. L’activité partielle est certes une mesure forte et importante pour notre secteur mais elle ne pourra pas empêcher la casse sociale d’ici décembre 2020, si le Gouvernement ne se décide pas à un accompagnement renforcé, comme le proposaient certains amendements qui ont été malheureusement rejetés. Une fois que la période des vacances sera passée, nous craignons pour la rentrée qui sera le moment de vérité pour notre profession » s’inquiète Roland Héguy, président confédéral de l’organisation professionnelle. Malgré les mesures qui ont été mises en place « notre secteur n’est pas tiré d’affaire » déplore le dirigeant syndical. Même si la réduction de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la taxe de séjour sont prévues, leur vote par les instances compétentes doit intervenir avant le 31 juillet. Impossible dans les faits. L’Umih va plus loin dans son discours, regrettant « un jeu de dupes du Gouvernement dont les TPE/ PME seront les victimes ». Reprise ou relance ? Le Gouvernement et les professionnels n’ont pas aujourd’hui la même approche. Le plan de soutien au secteur doit s’inscrire dans la durée et la rentrée doit permettre aux entreprises de remonter en puissance, pas l’inverse. Sans oublier bien sûr l'inconnue majeur : l'évolution du virus.
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Publié par Sylvie SOUBES