Le classement de départements en zone rouge et la possibilité donnée aux préfets de réduire alors les horaires d’ouverture des cafés et des restaurants stigmatise la profession selon l’Umih. Le syndicat a d’ailleurs dénoncé cette situation dans un courrier adressé il y a quelques jours au Premier ministre. “Il nous semble difficilement compréhensible et a fortiori inacceptable que puisse demeurer une telle différence de traitement entre notre secteur et les transports en commun, les hyper et supermarchés et pire encore, les soirées privées dans les appartements loués pour l’occasion”, souligne l’organisation professionnelle, qui rappelle qu’un protocole sanitaire spécifique a été mis en place dans le circuit CHR.
Même si quelques “débordements” ou “non-respect des règles” ont pu être constatés, “condamner l’ensemble d’une profession” est particulièrement injuste. Et comme l’écrit encore le syndicat patronal, “le virus n’a pas d’horaires ni de territoires. Il ne se couche pas à 23 heures”, en référence à la mesure de fermeture anticipée qui avait été prise dans les Bouches-du-Rhône. Montrer du doigt le secteur dans le contexte actuel est d’autant plus mal vécu que les acteurs de l’hôtellerie et de la restauration peinent à retrouver un équilibre économique. En revanche, le respect des gestes barrières s’impose à tous les professionnels comme une nécessité absolue. La preuve par l’exemple.
Covid19 #gestesbarrières# UMIH
Publié par Sylvie SOUBES